Bye Bye Baby

Oui, j'arrête ce blog.
Non, je ne suis pas en couple.
Non, je n'ai pas trouvé de travail.
Non, je ne suis pas maman.
Oui, je reviendrais peut-être un jour, si le talent décide de repointer le bout de son nez...

...I feel it in my toes

Christmas is all around. Alors j'en profite pour réfléchir d'ores et déjà à ma liste de bonnes résolutions pour 2011.

1) Toujours faire une liste quand je vais faire les courses et ne pas l'oublier sur la table de salon avant de partir

2) Toujours faire une liste quand je trouve des idées de cadeaux de Noël pour éviter les cadeaux foireux

3) Toujours noter mes idées dès que j'ai un peu d'inspiration pour écrire une ou deux notes sur ce blog sinon il va vite être abandonné

Mon papa m'a offert une Barbie pour Noël. Une Barbie La Belle et la Bête parce que j'adooore ce dessin animé. Enfin je ne l'aime pas autant que Poucelina. Au départ, je voulais la poupée qui a la robe jaune et qui fait de la musique et qui a des fleurs qui sortent de sa jupe quand on appuie sur le bouton, mais à la place j'ai eu la version ballerine. Je ne me rappelle absolument pas que Belle fasse des entrechats et des arabesques avant de tomber amoureuse d'un ours...



Et sinon, faudrait aussi que j'arrête de fumer ; et je pourrais aussi peut-être éventuellement pourquoi pas me trouver un amoureux...

La vie est vraiment trop injuste parfois.

Elle Fanning.

Sœur de Dakota.

13 ans.

1m68.

A joué dans le dernier Sofia Coppola.

Je vous prie de bien vouloir m'excuser Madame.

C'est les vacances dans 5 jours. Mais avant, je dois faire quelques trucs pour être la plus belle pour les fêtes de fin d'année, et aussi pour soulager ma conscience.

1) Mettre des chaussettes hautes pour éviter les brûlures dûes aux Converse

2) Boire beaucoup plus de thé

3) Mettre un chewing-gum dans les cheveux de ma prof de genres littéraires

Lundi dernier, alors que je mourai d'ennui en cours, la prof m'interpelle. Horreur et damnation ! J'ai un chewing-gum. Elle se permet alors de m'insulter et de m'humilier en me faisant répéter des excuses publiques (cf mon titre). Mais comme l'a souligné mon amie lettrée, elle a senti comme une pointe d'ironie et de sarcasme ; je me bats avec les armes que les dieux m'ont donné à la naissance.



Et sinon, je me suis trouvé un travail pour cet été, grâce à mon ancienne professeure de sociologie.

We are the Sex Bob-ombs !!!

Le week-end dernier, je suis allée à l’esthéticienne faire un soin du visage bio. A la base j’y allais parce que j’avais le droit à -20% de réduction grâce au pacte de fidélité SFR. Déjà que c’est étrange mais j’ai jamais reçu le bon à imprimer. J’ai donc dû payer le plein tarif. Mais je m’en fiche parce que j’ai passé un super bon moment de la mort qui tue. Pendant plus d’une heure, je me suis fait papouiller le visage, le buste et les mains. J’hésite encore à choisir mon moment préféré. Soit c’est le gommage au riz. Soit c’est le massage aux huiles essentielles. Soit c’est le soin contour des yeux qui m’a rajeuni bizarrement.
Et le week-end dernier je suis aussi allée à Paris. J’ai revu ma copine I. de Suisse. C’est avec elle que je fantasmais sur Bradley, le serveur canon de la pizzeria de Bath, mon futur époux. On a fini nos derniers achats de Noël, c’est-à-dire qu’on s’est baladées dans Paname avec des sacs de cinq tonnes mais rassurez-vous, on faisait des pauses régulières à Starbucks. Et je suis allée à Sephora faire le plein de maquillage pour camoufler le look zombie de Noël.
Et j’ai revu ma copine C. qui est à la Sorbonne. Elle faisait une petite soirée avec des filles de sa classe où on a mangé des blinis et des chips de pomme et où on a bu de la Leffe Ruby. Une de ses amies, dont je n’arrive pas à mémoriser le nom et qui est d’origine chinoise, m’a appris des tas de choses sur l’éducation en Chine et m’a conforté dans l’idée de ne jamais déménager là-bas. Et j’ai même réussi à me disputer avec mon ancienne meilleure amie avant de partir. C’est officiel : nous ne serons donc jamais colocataires.
Enfin j’ai revu V. la chouquinette de mon cœur. Très tard le soir puisque je me suis perdue dans la capitale puisqu’elle ne m’avait pas indiqué la bonne sortie de métro. Mais j’ai eu le droit à une plongée dans sa corbeille de jouets et donc dans une autre dimension. On a joué aux Polly Pockets ; qu’on se le dise, c’est quand même bien chouette. Et elle m’a montré sa collection de Barbies. Elle avait plus ou moins testé ses talents de coiffeuse sur ses poupées. J’ai donc vu en avant-première Barbie Chimio. Et le lendemain on s’est fait une journée à thème pancakes et ciné alors qu’on était censées aller à Versailles pour assister à une conférence sur Jane Austen. Comme si je n’avais pas assez de gras et de sucre dans le sang (c’est ma gynéco qui va être contente quand elle va voir les résultats de prise de sang). C’est officiel : si on est colocs, on va toutes les deux dépasser la barre des 180 kilos.


Et sinon, saviez-vous que Pac-Man s'appelait Puck Man à la base, mais le nom a été changé pour éviter de dériver vers le F-word ?!

I'll try anything once

Ten decisions shape your life,
You'll be aware of five about,
Seven ways to go through school,
Either you're noticed or left out,
Seven ways to get ahead,
Seven reasons to drop round,
When I said 'I can see me in your eyes',
You said 'I can see you in my bed',
That's not just friendship that's romance too,
You like music we can dance to.

Sit me down
Shut me up
I'll calm down
And I'll get along with you

There is a time when we all fail,
Some people take it pretty well,
Some take it all out on themselves,
Some they just take it out on friends,
Oh everybody plays the game,
And if you don't you're called insane.

Don't don't don't don't it's not safe no more
I've got to see you one more time
Soon you were born
In 1984.

Sit me down
Shut me up
I'll calm down
And I'll get along with you

Everybody was well dressed,
And everybody was a mess,
Six things without fail you must do,
So that your woman loves just you,
Oh all the girls played mental games,
And all the guys were dressed the same.

Why not try it all
If you only remember it once
Oooh ooooooh

Sit me down
Shut me up
I'll calm down
And I'll get along with you.

I feel it in my fingers...

Ca y est ! C'est Noël ! Et il neige !
Truc de ouf... C'est pas encore l'hiver mais il fait déjà -10°c. J'ai eu ma gastro, j'ai mon calendrier de l'avent, je vais avoir des engelures. Je déteste Noël d'habitude. Mais pas cette année. Dès les premiers flocons de neige, je me suis précipitée aux Docks pour acheter des cadeaux à mes nouveaux cousins, même si j'avais dit que je leur achèterais rien. J'ai même dépensé plus de dix euros pour mon frère. Et il faut que j'aille faire du shopping pour trouver la robe parfaite pour les fêtes. Je ne sais pas ce que cache cette folie acheteuse et j'ai un peu peur de le savoir. Rah et il faut encore que je trouve une idée de cadeau de la mort qui tue pour L. ...
Mais la neige amène aussi son lot d'inconvénients. Le terrible syndrome de la goutte au nez. Les doigts de pied violets. Les cheveux électriques. Mais le pire de tous reste tout de même le bordel dans les transports en commun. Bizarrement, je préfère encore aller en cours, plutôt que de galérer pour essayer tant bien que mal de récupérer les cours. Je reste donc cloîtrée chez moi, sous mon plaid, pour regarder Toute Une Histoire. Je ne me nourris presque exclusivement de gnocchis, de ramen, de nuggets. C'est vraiement pas un temps pour aller acheter des barres choco-coco à Monop'. Vis ma vie de chômeuse.

Et sinon, Dominique est parti après 150 victoires à TLMVPSP, c'était émouvant.

Comme la pluie

Comme la pluie nous manque parfois
Un orage aurait plus d'allure
Pour se crier ces choses là
Se jeter ces mots à la figure
Comme la pluie nous manque parfois
Comme le soleil nous tue
Comme ses rayons nous semblent froids
Quand on ne s'aime plus

Comme les forces nous manquent parfois
Une bagarre aurait plus de gueule
Passer ton visage à tabac
Qu'enfin plus personne n'en veule
Comme les forces nous manquent parfois
Comme nos bras nous trahissent
Lorsque l'amour entre nos doigts
Comme le sable glisse

Comme les pleurs nous manquent parfois
Un mélo aurait plus de classe
Quelques larmes, nous valions bien ça
Mais c'est trop demander hélas
Comme les pleurs nous manquent parfois...

Comme la nuit nous manque parfois
Le noir serait plus à mon goût
Ces étoiles comme autant de croix
Tout un ciel en deuil de nous
Comme la nuit nous manque parfois
Comme elle tarde à venir
Quand elle tombe, ne trembles-tu de ça ?
Toutes ces nuits à venir...

La Princesse de Montpensier

L'on est bien faible quand on est amoureux.


J'offre un Snickers à tous ceux qui me promettent d'aller le voir.
Allez y quoi, au moins pour Gaspard Ulliel, il a les cheveux longs dans le film ♥.

Τά ζωά τρέχει

Ayé je suis enfin inscrite. Ce fut une bataille acharnée contre les secrétaires. Mais j'avais les renforts de la prof de littérature du seizième siècle et de celle de littérature et arts. Je peux donc passer mes partiels l'esprit tranquille. Enfin faut encore que j'improvise pour celui d'informatique puisque je ne me suis jamais présentée à ce cours. Et je me suis encore fait plein de nouvelles copines. Parce que les anciennes... Je sais bien que je suis une conne arrogante, mais de là à se cacher pour refuser de me dire bonjour ; je trouve terriblement puéril de faire ça à 20 ans. Et j'ai même rencontré un joli garçon (gniiiii). Il a un prénom tout pourri mais je pourrais facilement l'oublier quand il m'enverra des lettres d'amour parfumées à la violette.

Puis j'ai revu C. . C'est elle qui m'a sauvé la vie en m'hébergeant avant mon voyage à Bath. C'était ma meilleure amie au lycée, elle parle à ses tétons, et désormais elle est à la Sorbonne. Donc elle m'a emmené faire du shopping aux Docks du Havre, la ville en éternelle reconstruction, un chantier perpétuel pour un projet de tramway. On s'est acheté de la lingerie ensemble et c'était trop fun même si j'avais extrêmement mal aux pieds. (Mes pieds ont agonisé sept heures durant dans mes low boots.) On a failli avoir un accident de voiture à force de rigoler ; on se rappelait des souvenirs de jumelage en Allemagne (comme quand on avait fait du canard flottant et qu'on tournait en rond sur le lac parce qu’on ne trouvait pas le gouvernail), ou bien de répliques de films débiles. Mais qu'est-ce que tu fous avec Dédé le berbère à Niort ??? Elle me manque terriblement :'( Ah et je suis aussi allée manger au KFC avec L. mais j'étais malade le lendemain.


Et sinon, j'aurais pu être un mec à un chromosome près ; ou bien trisomique.

One Day

'You're gorgeous, you old hag, and if I could
give you just one gift ever
for the rest of your life it would be this.
Confidence.
It would be the gift of confidence.
Either that or a scented candle.'

Such a little thing

Je tenais particulièrement à vous faire partager une information très importante pour moi qui le sera très peu pour vous, chers(chères) lecteurs(-trices), mais ça me tient énormément à coeur. J'ai regardé pour la première fois depuis 7 ans (c'est-à-dire depuis la seule et unique fois où je l'ai vu au ciné) Le Retour du Roi dans son intégralité, sans couper la scène de l'araignée géante, qui a été un des plus grands traumatismes de mon adolescence. Donc maintenant je ne me reposerais pas dans les bras de Morphée pendant les sept prochaines années...

It's a worm !

Il y a quelques jours, ma chouquette chérie d'amour s'était plus ou moins plainte de ne pas figurer dans mon article sur mon voyage à Bath, car il est vrai qu'elle a fait une apparition express à la gare avant que je parte pour lui donner son petit souvenir ; je répare donc mon erreur, en expliquant pourquoi je l'aime :

Parce qu'elle ressemble à un hibou
Parce qu'elle fait la danse des doigts
Parce que nous avons le même plaisir coupable en commun (et ce n'est pas Sexy Dance)
Parce que nous avons assister ensemble au suicide de Darcy
Parce que nous pouvons rester des heures au téléphone à parler de mariage, de l'orthographe des mots en hippo- ou hypo-, de mecs à cheveux longs ou cheveux roux...

Ceci est une de ses merveilleuses créations photoshoppées et une private joke surtout...

Plaaaaace au jeu !!!

Ayé je suis enfin allée en cours. Mais je ne suis toujours pas inscrite. Donc je m'incruste dans les cours restants. Et pour l'instant ça me plait beaucoup beaucoup. Malgré l'énorme pile de livres à lire. Je me suis découverte une passion pour les guerres de religion grâce au cours de littérature du XVIe siècle. Je suis au paradis des hellénistes pendant le cours sur le mythe d'Electre. J'ai le syndrome Julien Lepers à mon cours de littérature et arts ; c'est-à-dire que dès que la prof pose une question érudite, je bondis et répond et m'attire l'admiration du public ici présent. Par contre, je suis comme un rond de flan en anglais, il faut quatre heures au reste de mon groupe pour traduire quatorze lignes. Et je me suis faite de nouvelles copines, parce que les autres me semblaient louches, du genre hypocrites comme j'aime pas.

Alors L. et moi avons décidé de fêter notre passage en deuxième année au restaurant. Ainsi que son permis de conduire. Et son emménagement avec son amoureux. C'est la première fois que nous mangions ensemble ailleurs qu'au McDo et qu'au Subway. Enfin nous sommes juste allées au Paradis du Fruit. Et la serveuse n'a pas été déçue du voyage. L. a carrément commandé l'apéro, ce sont ses propres mots, puis fait tomber son dessert par terre. Nous avons longuement discuté sur son éventuel mariage et j'ai décidé que je serais la demoiselle d'honneur et que j'organiserais tout comme dans 27 Robes. Je me suis gavée de mojitos et de Goody Woody, je me suis réveillée avec des vilaines brûlures d'estomac, mais ça en valait la peine. C'est là que je me rends compte que je deviens adulte...ou presque.


Et sinon, si un jour j'ai un chat, je l'appellerais Gandalf.

C'est (pas encore) la rentrée !

Merci à toutes pour vos petits messages de félicitations, c'est tout bête, mais ça me touche =)
Mais fausse joie de la semaine : je ne peux pas assiter au cours tant que je ne suis pas inscrite. Sauf que je devais attendre mes résultats pour m'inscrire. Et que maintenant j'attends les sous pour financer mon inscription.
Donc je ne suis toujours pas allée en cours. De toute façon, je n'aurais pas l'emploi du temps que je veux, c'est une blagounette l'histoire du choix des matières. Et je suis rock n' roll moi !!!

Jizz In My Pants

Littérature du XXe siècle : Oral : 11 Ecrit : 12
Analyse littéraire : Oral : 9 Ecrit : 6
Littérature comparée : Oral : 15 Ecrit : 9
Littérature & Cinéma : Oral : 14 Ecrit : 10

Et je fais quoi pour les matières où je suis ajournée ???

Je crois que je vais conseiller à mon médecin remplaçant de regarder toutes les saisons de "Grey's Anatomy" ; elle apprendra peut-être qu'on ne soigne pas une pharyngite sans sirop ni collutoire, avec uniquement du paracétamol.

P.S.: "Poutrable" correspond à une version peu élogieuse de "séduisante", vous voyez ce que je veux dire...


Et sinon, j'ai une nouvelle carte bleue, alors je me suis fait bien plaisir à Sephora.

Pride and Perjudice

Mercredi 22 septembre 17h45 : Je suis dans le train pour Paris. Demain matin, je prends l'Eurostar, direction le Jane Austen Festival. Et ça c'est cool. J'aurais dû partir que demain très tôt le matin mais il y a encore une grève générale, alors j'ai préféré prendre mes précautions, c'est-à-dire décaler mon voyage d'une journée et m'incruster chez ma meilleure amie du lycée que je n'ai pas vue depuis environ deux ans. Ma valise pèse une tonne alors que j'ai oublié mon pyjama, des t-shirts, des culottes. Je meurs de faim. J'ai envie de faire pipi.
Jeudi 23 septembre 9h45 : Je suis à la Gare du Nord, assise par terre, en sueur à cause du métro. J'ai plus d'une heure d'avance. Je suis partie tôt de chez mon hôte car je ne voulais pas arriver en retard à cause de la grève et aussi car j'étais à deux doigts d'assassiner ses deux voisins russes qui se sont disputés jusqu'à trois heures du matin dans une langue étrangère et avec beaucoup de décibels superflus. J'ai encore faim. J'espère que le voyage va se passer à merveille parce que j'ai tout de même investi l'équivalent du PIB de la Lituanie dans ce week-end outre Manche.
Jeudi 23 septembre 23h30 : J'ai encore pris le train. Le billet pour aller à Bath m'a littéralement coûté un bras. Aussi cher que l'Eurostar alors que c'est un simple train de campagne. Mais un train high-tech avec des chiottes du futur. Soyez toutes fières de moi. Je suis allée à HMV, je n'ai pas craqué, je n'ai rien acheté. Mais j'avais besoin d'une veste, parce que j'avais préparé ma valise comme si je partais aux Maldives et pas à RainLand, alors j'ai investi bêtement dans un blazer Marks & Spencer. Et j'ai fait pas mal de repérages au National Trust. Et je suis allée dans un véritable pub anglais où j'ai mangé comme une grosse. Et bu deux pintes (pour le prix d'une) de vraie Guiness.
Vendredi 24 septembre 23h45 : Les os de mes pieds se sont évaporés. Même si c'est moléculairement impossible. Ils ont été atomisés par les pavés des rues de Bath. J'ai visité le Jane Austen Centre. J'ai vu le Circus et le Royal Crescent (Frederick !!!). J'ai pris le thé dans un Regency Tea Room. J'ai visité le musée de la mode (où j'ai essayé un corset et une crinoline et j'ai trop kiffé). J'ai visité les bains romains. J'ai bu de l'eau thermale. Et c'est la chose la plus dégueulasse que j'ai pu goûter dans ma vie. J'ai mangé un bruschetta à la pâte à pizza dans un restaurant bien sympathique. Et j'ai rencontré l'homme de ma vie. Sosie de Dominic Cooper, tatoué & percé, 22 ans. Eh ouais je sais qu'il est né en 1988. J'ai donc passé les dernières heures à fantasmer sur lui avec ma copine suisse.
Samedi 25 septembre 22h55 : Je regarde les championnats du monde de snooker. Je suis retournée au pub de l'autre fois. J'ai donc bu trois pintes de Guiness en trois jours. Je sais que si un jour je me marie, pourquoi pas hein, ce sera aux Assembly Rooms. J'ai mangé le meilleur apfel strudel du monde aux Pump Rooms. Il y avait des vrais musiciens et tout. On se serait cru sur le Titanic mais sans le mal de mer. J'aimerais tellement vivre ici pour la vie. Deux siècles auparavant. Enfin bref, j'ai acheté des tas de souvenirs et des tonnes de bouquins et de dvds, moi j'aime mes copines lambtoniennes.


Et sinon, vous ne rêvez pas, mon titre est incorrect.

Try again

Je suis passée par la case rattrapages. Sans toucher les 20 000. Faut dire que j'y suis allée un peu à l'arrache, avec des oraux surprises et des questions de profs imprévues, du style "pourquoi je ne vous ai jamais vu en cours?". Et au lieu du embarassant "euh bah euh", j'ai eu le culot de répondre : "J'ai de très graves problèmes de santé, j'ai même subi une opération chirurgicale très douloureuse, les médecins n'arrivent pas à diagnostiquer mes maux de tête et je dois passer des examens médicaux très poussés". Ce qui n'est pas totalement faux mais pas tout à fait vrai non plus. Et ce qui m'a valu un 9, note plutot impressionnante pour mon niveau, mais à un poil de cul près pour valider la matière. Mais Hamlet est devenu mon meilleur ami après mon 15 à l'oral. Je suis passé maître dans l'art de commenter La Cantatrice Chauve alors que c'est incommentable. Et les adaptations cinématographiques d'oeuvres romantiques du XIXe siècle n'ont plus de secrets pour moi. Tout ça pour dire que finalement je passe en L2 !!!!!

Ma chouquinette m'a ensuite honoré de sa présence afin de fêter mes vacances. Et elle m'a offert pour mon anniversaire un livre de cuisine Ladurée de la mort qui tue et qui sent le macaron. Qui sent le macaron quoi !!! Et elle m'a aidé à faire mon shopping de la rentrée et ainsi donc à me féminiser. Pour ceux que ça intéresse (ou pas...) : une tunique de hippie, un petit pull noir, un jean qui met en valeur mon derrière raffermi par de nombreuses heures passés sur un vélo elliptique, des boucles d'oreilles à fleurs en mode rétro et des bottines à talons. J'ai 20 ans, je suis presque mince, je mets du rouge à lèvres Dior. C'est le cadeau que m'a offert L. pour mon anniversaire au passage. Oui, j'aime qu'on m'offre des cadeaux, mais j'aime aussi en offrir moi-même. Enfin bref... Je tenais à dire au monde entier que j'adore passer des soirées avec Craquinette même si elle me dispute parce que je fume, parce qu'on a toujours un énorme bestiole à écraser dans mon appart, parce qu'on a pleuré quand Cyril Hanouna a perdu au Grand Concours des Animateurs, parce qu'on a toujours des discussions des plus passionnantes et parce qu'elle me fait découvrir les vidéos les plus délirantes.



Et sinon, mon père a retiré la trotteuse de ma pendule, pour que j'arrive à lire l'heure comme une grande.

C'est la rentrée !

Ca y est, demain je reprends le chemin de la fac tous les matins, enfin pour mes rattrapages.
Et les enfants ont un nouveau cartable remplis de BN qu'ils mangeront à la récré après avoir joué à l'élastique et aux cartes Pokémon. Ah on me souffle dans l'oreillette que nous ne somme plus en 1997...
Et les BB Brunes et les Plasticines vont passer leur bac.
Et c'est bientôt la fin de Secret Story et c'est le retour du Grand Journal avec une nouvelle Miss Météo qui est poutrable (qu'on se le dise).

Tentation

Alléluia !!! J'ai enfin mes dates de rattrapages ! Enfin j'ai que les écrits et pas les oraux mais bon... Mais je n'ai toujours pas réglé mes problèmes financiers. Puisque j'ai plus de bourses, je vais devoir travailler au McDo avec L., ou alors faire le tapin.
Hier, ce jour béni du ciel, était placé sous le signe du Tentation Cheese de Quick. Putain y'a trois steaks dans le bazar quoi ! Ce sandwich à la mozzarella était bel et bien la finalité de cette longue journée. Et comme toujours, combo fac-Subway-Virgin, pour les fournitures scolaires. D'ailleurs, si le boss de Virgin fait partie de mes lecteurs, j'aimerais qu'il lise ceci. C'est quoi ce magasin où on ne peut pas acheter de stylos Bic bleus par milliers au moment de la rentrée ?! C'est quand même un peu fort, je ne compte pas passer l'année à changer les cartouches d'un stylo plume Hello Kitty, rien ne vaut un bon vieux stylo bille. Je me suis vengée en achetant le DVD de L'Arnacœur ; ça a l'air inoffensif comme ça mais y'a un détail qui tue : je n'ai pas payé en carte bleue comme à mon habitude mais en liquide. Mon Charly m'a donc touché la main !!! Certes, c'était en me redonnant ma monnaie, mais ça devient bon là, je le sens, on a passé un cap ! Portée par cet élan d'allégresse (à noter : je rougissais honteusement comme une collégienne), je me suis offert un bracelet manchette en faux turquoise et j'ai hésité sur un sac en liberty rose à Promod'. Je sais bien que c'est pas ce qu'il y a de mieux mais j'ai cruellement besoin d'un nouveau sac pour aller en cours, parce que le sac à dos Eastpack rouge pétant n'est plus pour la femme de vingt ans que je suis devenue ; d'ailleurs, si vous avez des conseils quant à un sac de cours, je suis preneuse. Je suis amoureuse d'un Marc Jacobs mais il est loin... En rentrant à l'appart pour faire un pipi hygiénique, L. et moi avons croisé un monsieur qui peignait des bites avec de la peinture bleue (ne vous méprenez pas, je parle des trucs au bord des trottoirs pour empêchez les stationnements intempestifs, pas de l'attribut masculin), ce qui nous a beaucoup fait rire et bien déliré et qui nous a valu la magnifique citation de L. ci-contre que je vous laisse savourer. "Tu fais quoi dans la vie ? Je suis peinteur de bites bleues.".
Notre journée riche en émotions s'est achevée au Quick où nous nous apprêtions à succomber au Tentation Cheese. Malchance légendaire oblige, il était épuisé ; quand je vous disais que tout fout le camp dans ma vie. Mais grâce à ma carte UGC, deux pots de glace Ben & Jerry's m'étaient offerts et un cadeau comme ça, ça ne se refuse pas. Nous sommes alors allées voir un film avec Jennifer Aniston sur l'insémination artificielle. C'était ça ou un chien qui fait du surf ou Kad Merad...


Et sinon, dimanche dernier c'était la journée mondiale du blog et comme une conne, j'ai oublié de poster ma dernière note d'août.

Summer Laziness #3

Visible illusion
Where it starts it ends
Love like a sunset

Summer Laziness #2



Moi rigoler, ça me fait rire, je trouve ça marrant.

Summer Laziness #1


Take me where I long to be...

Le vent du jour !

Je suis retournée à Rouen car il est grand temps que je révise pour la session de rattrapage. Je suis arrivée mercredi soir en faisant un léger détour par le McDrive pour aller me chercher mon plateau télé à déguster devant "Secrets d'Histoire" parce que j'aime bien Stéphane Bern et pour faire coucou à L. aussi. C'est celle qui a une casquette. Puis elle est venue me faire un bisou à minuit après son travail et on a discuté potins sur nos copains bouseux. Et on s'est surtout prévu une journée fac-Subway-shopping.
A 11h22, un petit coup de 16 et un petit coup de T1, nous voilà à la fac. Vide. Le panneau d'affichage nous indique que les dates seront affichées le 30 août et les examens débuteront le 1 septembre. Donc là, on a bien rigolé, parce que y'a que à nous que ça peut arriver ce genre ce truc. Perdre son temps devient un véritable mode de vie.
Seul un sandwich au poulet peut nous remonter le moral. Mais, horreur et damnation, Damien ne travaille pas ce midi. Y'a des jours comme ça où tout fout le camp. Le shopping compulsif reste ma dernière consolation. Ainsi que M. New Look, que j'avais déjà envisagé d'inviter dans ma cabine d'essayage une fois, et que j'ai failli demander en mariage avec des messages subliminaux (Lui : "Vous réglez comment ?" Moi : "Par carte, tu veux m'épouser, merci-aurevoir-bonnejournée"). J'ai fait une folie en m'offrant l'eau de toilette Coco Mademoiselle de Chanel à Sephora, parce que bon, fallait bien inaugurer ma misérable paye. Après des achats tous plus impulsifs les uns que les autres (j'ai tout de même investi dans un portefeuille en liberty et un bouquin avec la Reine d'Angleterre en couverture qui ne traite pas de la Reine d'Angleterre) et les bras chargés de sacs en tout genre (dont celui des fringues sales que j'ai trimballé toute la journée), me voici dans le train du retour vers ma solitude et mon désespoir.


Et sinon, je crois bien que j'ai perdu mon mojo de l'écriture, ce qui est très frustrant.

Scrubs

Je vais vous raconter une bien jolie histoire, les enfants, afin qu'on rigole un peu sur ma guigne désormais légendaire. Il y a un cinq ans environ, je me suis faite opérer d'un ongle incarné, parce que j'avais mal coupé mon ongle du gros pouce gauche. Donc déjà c'est bien la loose. Or il y a quelques semaines, je suis allée voir un podologue car mon doigt de pied pourri comme je l'appelais tendrement me faisait souffrir ; le docteur m'a informée que j'avais un bourgeon cutané en stade 3 de surinfection et qu'il fallait que je me fasse réopérer d'urgence. Parce qu'en fait le chirurgien a réussi à rater l'intervention la plus ridicule au monde et il a laissé des trucs dans la chair de mon pouce.
Je suis désolée, c'est un peu crado comme récit mais dans la vraie vie, ça va tranquille. Après moult jours d'attente, car le nouveau chirurgien était en vacances ainsi que mes parents qui devaient être présents pour me surveiller après mon anesthésie générale, je vais donc passer une journée à l'hôpital une semaine tout juste après mon anniversaire. J'arrive donc à 8h l'estomac vide (pas mangé, pas bu, pas fumé) et au naturel (pas coiffée, pas maquillée, pas épilée des sourcils). L'horreur quoi. L'infirmière me donne un cachet à avaler avec une seule et unique gorgée d'eau afin de me décontracter (ce qui relève de la mission impossible quand le papy d'à côté ronfle à en faire trembler les murs et qu'un gamin hurle à tue-tête qu'il a envie de faire caca). Je patiente donc deux heures avant qu'un charmant brancardier vienne m'emmener au bloc. Malgré ma sex-attitude inexistante à cet instant précis, je peux affirmer qu'il m'a dragué parce qu'il a prononcé la phrase que l'on sort uniquement en contexte de séduction "Et sinon tu fais quoi dans la vie ?" ; remarquons le tutoiement au passage. Sauf qu'après j'ai ruiné toutes mes chances de bonheur conjugal avec ce jeune homme en voyant l'anesthésiste s'approcher avec la grosse aiguille de la perfusion : je me suis mise à pleurer et à couiner, mais ça c'est quand il a jeté le matériel souillé de mon propre sang sur mon ventre. Ensuite me voilà dans le bloc, nue sous ma blouse transparente en papier essuie-tout noir, au paroxysme du glamour donc. Et enfin, je flippe quand j'entends mon cœur battre en faisait "bip" et quand ma bouche devient toute froide à cause de l'anesthésie, puis je m'endors.
A mon réveil, je me rappelle avoir essayé de toucher mon nez mais rencontré un obstacle en plastique (qui m'est toujours inconnu), engueulé une infirmière quand on a pris ma tension pour la 42e fois (du genre "Encore ?!") et vaguement essayé de discuter avec le craquant brancardier (du style "Hey mec t'as pas l'heure par hasard ?!"). Hardcore. Puis je me suis réveillée pour de vrai avec un méchant mal de crâne, parce que j'ai dormi le visage sur les barreaux du lit, et avec aussi une jolie marque rouge sur le front. Mes parents arrivés, j'ai fait le combo vital pipi-slip-clope contre vents et marées, et j'ai demandé à mon père de choper le 06 de M. Hôpital. Bon, c'est un peu flou dit comme ça, mais j'avais tout de même une anesthésie dans la mouille ; en tout cas j’espère vous avoir fait rire ou sourire, parce que même moi je trouve ça hilarant...

I hate B-day

« La vie est rasoir et inutile. Au départ, on est plein de rêves extraordinaires puis on se retrouve assis dessus. On se rend compte qu'on va tous y passer sans avoir vraiment trouvé les grandes réponses. On prend au sérieux toutes leurs théories à cent litres de salive à l'heure et, en fait, c'est nos propres vies qu'ils nous servent mais sous d'autres formes. Et jamais ils nous ont musclé les pattes avec des trucs cohérents sur les vraies grandes choses. En deux mots, ta vie est courte, décevante et ensuite tu meurs. On occupe nos vies avec de la merde, comme les carrières et les relations, pour nous faire croire que tout n'est pas totalement inutile. »

Trainspotting, Irvine Welsh

Je crois que j'aime pas ma vie, même si je me suis offert un beau lecteur mp3 tout neuf pour mes 20 ans ; je crois bien que je vais arrêter d'écrire ici.

I ♥ Wiki

20 (vingt) est l’entier naturel qui suit 19 et qui précède 21. C’est un nombre pair. Il peut s'écrire vingts dans certains cas.
En mathématiques, 20 est un nombre composé, ses diviseurs propres étant 1, 2, 4, 5 et 10 et 20. 20 est la somme des 4 premiers nombres triangulaires, ce qui en fait un nombre tétraédrique. C’est un nombre Harshad, un nombre oblong et un auto nombre.
20 est également le nombre total de doigts pour un corps humain, ce qui en fait un candidat possible pour un système de numération, dit « vicésimal ». L’expression « quatre-vingts », utilisée en France, pourrait en provenir. Dans l’ancien système monétaire du Royaume-Uni, une livre était constituée de 20 shillings.
Un polyèdre à 20 faces est un icosaèdre.
Vingt est le premier nombre dans un carré magique lointain indou d'ordre 3.
Vingt ans est l'âge de la majorité dans la tradition Japonaise. Quelqu'un qui a exactement vingt ans est appelé un hatachi.
Un groupe de vingt unités fait souvent référence à une vingtaine.



En gros, j'ai la flemme de raconter ma vie, parce que vous pourrez facilement en lire des extraits sur viedemerde.com (lol). Ah et c'est mon anniversaire aujourd'hui et je fais ce que je veux nah !

The Lost World

J'ai donc appelé la dame des Ressources Humaines. Et j'ai pleuré. Mais pas comme dans mon plan prévu initialement mais parce que c'est une grosse mégère. Elle m'a beaucoup disputé. Pour elle, la fonction publique c'est ça, travailler tout le week-end et sans majoration sur le salaire. Pour elle, j'aurais dû prévenir pour mon problème au pied qui m'empêche de marcher lors de mon entretien, alors que je n'ai pas eu d'entretien et que mon doigt de pied ne m'a pas faxé la date à laquelle je dois me faire opérer (encore une jolie histoire ça). Pour elle, je dois continuer ou démissionner, et ce en direct live au téléphone et sans réfléchir. Je déteste l'administration ! Mais le conservateur des musées, qui est un pervers alcoolique au passage, a accepté de me transférer au Musée Archéologique auquel j'ai accès. Les visiteurs se bousculent tellement au portillon que j'ai pu lire 500 pages en deux après-midi ; je suis mauvaise langue, j'ai quelques touristes tout de même et des types qui me demandent si je vends des disques de stationnement.
Je me sens coupable de détester mon job d'été. J'ai eu de la chance d'en avoir un alors que d'autres rament jusqu'à Vladivostok facile. Je devrais être plus que satisfaite. Mais qui voudrait bosser dans un système administratif corrompu ? Qui voudrait se faire insulter au téléphone ? Qui voudrait entendre la DRH se moquer alors qu'elle a malencontreusement oublié d'enclencher la musique d'attente ? Je sais bien que c'est de ma faute. J'aurais du postuler ailleurs et les envoyer se faire voir. J'aurais du avoir mon permis. Ca me gêne d'être dépendante des gens qui peuvent m'emmener sur mon lieu de travail. J'aimerais tellement être indépendante. Surtout sentimentalement...

Jurassic Park

Aujourd'hui c'était mon premier jour au musée des Minéraux et des Fossiles de l'Eglise Sainte-Anne à Lillebonne. Enfin c'était la visite des locaux, je commence que demain en fait. Je n'ai pas encore vraiment commencé et je déteste déjà ce travail. Celui-ci consiste à attendre de potentiels visiteurs et à nettoyer les cacas de chauves-souris sur les vitrines. Oui parce que c'est une vraie église, dans les règles de l'art, avec le clocher et les statues religieuses et les vilaines bêtes. Je dois m'occuper du déshumidificateur aussi. En plus, il fait froid et humide là-bas et ça pue la mort, à cause du cimetière à côté. Et pour aller dans cette église sordide, je dois monter un escalier dans la forêt, après deux heures de marche à peu près. Et même que j'y travaille pendant deux mois, tous les week-ends, le samedi et le dimanche. Mais le conservateur a été super sympa, mes copains ont le droit à une entrée gratuite, en plus il m'a appris à ouvrir une porte et à taper le code le plus débile du monde (si y'a des amateurs de "SpaceBalls" ici ils sauront de quoi je parle) pour couper l'alarme.
Je sens que je vais m'éclater. Moi qui rêvais de coller des étiquettes sur des partitions et couvrir des livres à la médiathèque, je me retrouve seule dans un lieu de film d'horreur, pour mettre le téléphone des années 70 à l'abri des voleurs et essayer de vendre des cartes postales de cailloux. Je pensais avoir un peu plus d'ambition professionnelle. Enfin je suis tout de même la gardienne de jour du Musée Archéologique le dimanche. Appelez-moi Madame. Je pourrais jouer à la conne arrogante qui parle le latin couramment si jamais il y a des visiteurs. Mais je dispose d'une arme fatale : je vais aller voir la dame des Ressources Humaines, me mettre à pleurer et supplier un autre emploi. Déjà je trouve ma paye injuste ; travailler le week-end et apprendre la chronologie préhistorique sans tickets restau, c'est inadmissible. J'ai donc repris la cigarette. Life sucks.

WTF ?!

Littérature française du XIXe siècle : 11/20 - Admise
Littérature française du XVIIIe siècle : 11,25/20 - Admise
Syntaxe du français : 4,8/20 - Ajournée
Anglais : 16,25/20 - Admise
Latin : 11,5/20 - Admise

Résultat d'admission : Défaillance


Et sinon, aujourd'hui j'ai fait les soldes toute seule, comme une conne.

Sex And The City

Non non non ne partez pas ! Ce n'est pas pas un énième article qui fera semblant d'être écrit par un journaliste critique de cinéma talentueux et drôle. Et il ne parlera pas de masturbation non plus.

Ok j'adore cette série. Mais je n'ai toujours pas vu les films et je le vis bien. J'ai la furieuse impression de ressembler à Carrie Bradshaw. Un jour, quelqu'un m'a dit que j'étais comme les quatre héroïnes, féministes et haineuses envers les hommes. Sauf que c'est faux. Comment peut-on détester tous les membres du sexe masculin alors qu'on recherche l'âme soeur ? Et je ne pense sincèrement pas que baiser comme un mec soit l'essence même du féminisme. Je suis comme Carrie dans sa quête désespérée d'amitié entre son ex et elle. Je ne suis pas une fille simple à la coup de cheveux parfaite. Je suis quelqu'un de compliqué qui ne s'apprivoise pas et qui a besoin de liberté.
Je me demande encore ce que je serais devenue si je n'avais pas rencontré mon M. Big. Je ne serais probablement pas devenue une connasse qui s'autorise parfois à pleurnicher devant des comédies romantiques. Je ne serais probablement pas devenue une presque fan de Metallica. Peut-être même que je n'aurais jamais pensé à assumer ma féminité (enfin j'essaye tout du moins). Je ne porte toujours pas mes nombreuses jolies robes, ni mes belles chaussures à hauts talons, je déteste toujours autant aller chez le coiffeur. Mais je rends plus souvent visite à mon esthéticienne, pour des soins du visage et désormais des manucures, ce qui a été une des exprériences les plus étranges que je n'aie jamais vécues. Le temps passe, je grandis, j'évolue. I'm someone who is looking for love. Real love. Ridiculous, inconvenient,consuming, can't-live-without-each-other love.

Mens sana in corpore sano

J'ai décidé d'arrêter de fumer. Et de boire. Et la drogue aussi (enfin c'est pas comme si...enfin bref).

Par conséquent, je suis sur les nerfs, forcément. J'ai l'impression que du coca coule dans mes veines. Je suis devenue une râleuse force 32. Les gens qui me connaissent imaginent déjà l'armageddon. Surtout que j'ai mes règles. J'ai eu envie de hurler quand j'ai vu que mon trench coat avait été modifié par ma génitrice. J'ai hurlé quand je suis tombée en panne de dissolvant et de brosse à dents et de dentifrice. N'importe qui paniquerait dans cette situation d'impossibilité d'hygiène bucco-dentaire. Et moi je ne peux déjà pas me passer de mes cinq brossages de dents quotidiens... Je pensais que je pleurerais. Un jour de pénurie de clopes, j'ai failli éclater en sanglots dans le bus en écoutant une chanson même pas triste, j'en ai alors tiré la conclusion que je passerais deux semaines à pleurer comme une fan de Mylène Farmer. Loin de là...
J'ai faim. Enormément faim. Je suis encore plus affamée que quand je me suis fait percer la langue. Les cigarettes et les muffins ont commencé à hanter mes rêves. Puis c'est vite devenu Hansel et Gretel sous LSD. Ou bien la chocolaterie de Willy Wonka. Sans les Oompas Loompas. Dans mon délire d'insomniaque éveillée, il pleut des Dragibus, je nage dans du caramel et j'habite dans une maison en pain d'épices. Je tuerais pour un Apple Cobbler du Hard Rock Café. Mais comme je suis une fille bien, je réprime mes envies boulimiques passagères et ainsi, je ne serais pas grosse et moche.
Quand à la boisson, je m'accorde un court délai, jusqu'à la fête des 20 ans de L. . J'ai besoin d'oublier dans les mojitos à quel point je suis seule et fabuleuse. L. m'offrira sûrement un cadeau si je réussis vraiment à me débarasser de la nicotine...


Et sinon, c'est quand qu'il revient le soleil, que j'utilise ma crème solaire avant la date de péremption ?!

Prince Of Persia

L’été arrive et il est temps d’aller voir des blockbusters au cinéma. Et si vous êtes de petite taille tout comme moi, n’hésitez pas à demander le tarif -16 ans pour votre place, vous aurez beaucoup moins de regrets. Mais avec le recul, je ne regrette vraiment pas, loin de là.

Bah ouais, le premier plan qu’on a de Jake Gyllenhaal, il est torse nu. Mes œstrogènes étaient très sensibles au corps musclé de ce charmant jeune homme. En plus il a les cheveux longs. Tout de suite, le film retient mon attention, malgré sa pilosité poitrinaire. Mais je trouve qu’il n’y avait pas assez de personnages féminins. Et la princesse est devenue mon idéal féminin à atteindre. J’aimerais tellement ressembler à une James Bond Girl ! Et devinez quoi ? Le gros méchant du film est albinos. C’est bien connu, l’albinos est un être perfide et cruel, oui oui. Le scénariste a rempli son contrat en mettant en scène le quota légal de blacks et de personnages comiques mais très lourds. D’ailleurs celui-ci ne s’est pas creusé la tête. Le héros courrait un peu trop tout le temps sur les toits. Du coup, je m’attendais à tout moment à voir un tapis volant, un perroquet qui parle ou un génie bleu qui chante des chansons. Bienvenue dans le cinéma du troisième millénaire ! Ici, plus besoin d’histoire, une simple trame de jeu video suffit. Pendant certaines séquences d’action, je me croyais même devant ma PS, la porte de sortie et les moyens d’y parvenir étaient explicitement montrés et expliqués. Toutefois, il y avait un peu trop de clichés à mon goût : musique orientale + police "papyrus" pour le générique + répliques Disney pendant les scènes de bagarre, non merci. C’était un mix sympa entre 300 et Indiana Jones et Retour vers le Futur ; y’a pas mal de voyages dans le passé, j’ai encore rien compris (c’est bizarre, j’y arrive jamais dès qu’on se balade dans le temps). J’ai franchement bien aimé et j’irais voir les suites avec enthousiasme.

« Une femme sans parfum est une femme sans avenir. » Coco Chanel

On m'a dit que c'était un bon restaurant, mais je n'y ai jamais bien mangé.
Dans le poème en prose « Chacun sa chimère », le poète se dit accablé par « l’irrésistible Indifférence » ; dans quelle mesure cette formule vous semble-t-elle caractériser la figure du poète dans Les Fleurs du Mal et Le Spleen de Paris ?
Dans Un Mot sur La Mère Coupable, Caron-Beaumarchais écrit, à propos de sa pièce : « Touchés, intéressées, instruits, nous ne voulons plus que le drame soit un genre décoloré né de l’impuissance de produire une tragédie ou une comédie. L’art aura pris un noble essor ; il aura fait encore un pas. » Dans quelle mesure ce propos rejoint-il votre lecture du Mariage de Figaro et de La Mère Coupable ?
Pourquoi Chérubin, « un enfant de treize ans », peut-il être « un sujet de scandale » selon les mots de Beaumarchais lui-même dans sa préface du Mariage de Figaro ; « Est-ce la personne du page ou la conscience du seigneur qui fait le tourment de ce dernier ? ».
Je le savais bien, qu’il serait en retard.
Pater amat liberos suos, sed eorum uitia reprehendit.
Expliquez la légende de la fondation de Rome.


Et sinon, je suis super addict à Sephora, je sais prendre soin de mes ongles désormais.

No Future

Bon allez, c’est fini l’époque du pet flambé, j’arrête de pleurer sur mon sort. Après tout, j’en ai rien à foutre de mon destin, je suis rock’n’roll. Merde quoi ! Et même que je dis pleins de jurons. Et je reste pourtant une vraie lady. Qui fume des Dunhill. Qui est censée arrêter de fumer.

En plus j’ai eu une réponse de la mairie. J’avais postulé pour re-travailler à la médiathèque. Et je suis pas prise en fait. On m’a attribué le poste d'adjoint administratif de deuxième classe aux musées. C’est un peu naze parce que ça me sert à rien maintenant que j’ai arrêté l’Histoire. Pas grave. Mais la blague c’est qu’il y a deux musées dans ma bourgade : un musée archéologique (parce qu’à l’époque Juliobona c’était une super cité romaine de la balle) ; et un musée dans une église sur les minéraux et les fossiles. Et là c’est pas super cool. Ross Geller me poursuit partout… Au moins j’aurais des sous (cool : je travaille deux mois ; pas cool : je suis à mi-temps) pour partir en thalasso à l’île Maurice avec L. .

Faut que je vous parle de J. . J. est ma nouvelle copine de fac. C’est aussi ma collègue de shopping. Elle me fait découvrir des tas d’endroits à Rouen dont je n’avais aucune conscience. Elle me fait découvrir les joies des friperies et des magasins de babos comme elle dit. J’aime bien aller manger au restaurant japonais avec elle, parce que les chiottes sont fun, même si le plombier décide de m’appeler pendant mon pipi. Cette fille est géniale, elle dit des trucs super bizarres ("Tiens, ça sent le pâté, c’est bizarre…"), mais elle me force à acheter des tas de trucs. Du genre une robe papillon avec des ballerines parmes ainsi qu’un top à fleurs. Du coup, moi aussi je la force à s’acheter un sac en cuir, parce que c’est la personne qui essaye le plus de fringues sans jamais les acheter. C’est vrai qu’on se marre bien quand on va à Sephora pour se parfumer gratuit et se maquiller telles des putes…


Et sinon, j’ai eu 17,5 à mon partiel d’anglais, celui sur le Seigneur des Anneaux.

Negative Capability

J'ai revu mon ex au concert de vendredi. J'ose pas trop en parler pour de vrai à quelqu'un (et encore moins à l'intéressé) alors je me lance ici. J'ai pas super envie d'ennuyer mes ami(e)s sur ce sujet, je veux pas les forcer à les écouter me lamenter, alors je poste ici pour me soulager le coeur. Je m'excuse auprès de mes éventuel(les)s lecteurs(trices). Ames sensibles à la mélancolie, éloignez-vous, ça va chialer.
Je l'avais pas revu depuis plus d'un an et je peux affirmer ça fait tout bizarre de lui faire la bise comme si de rien n'était. J'ai eu une invasion de papillons dans les entrailles et ça c'est mauvais signe. On s'est à peine parler et ça m'a déçue ; j'espérais qu'on blaguerait comme à l'époque où on était encore fiancés, j'espérais qu'on serait de vrais amis. Et il m'a ignoré durant la majeure partie de la soirée et ça m'a blessée ; j'étais même jalouse quand une jeune fille s'est approchée de lui pour lui susurrer des conneries à l'oreille, alors que moi il m'évitait. Je suis en train de me demander si je suis toujours amoureuse de lui. Et ce n'est pas impossible. J'étais folle de lui pendant près de deux ans. Je crois qu'il me manque (terriblement). Après tout, c'est peut-être mieux ainsi, si je reste dans l'ignorance. J'essaierais de tourner la page, encore et toujours, pour le meilleur et pour le pire...


Et sinon, j'ai essayé un rouge à lèvres Chanel (Rouge Coco - Mademoiselle)(pour les âmes généreuses qui ont pitié des âmes faussement malheureuses), c'est de la bombe atomique.

move your ass & shake your body

Bon Dieu ce que c'est bon d'aller à un concert ! Ca faisait des siècles que j'avais pas mis les pieds dans une salle de concerts. Et ça faisait du bien de se balancer sur le groove, de boire de la bière jusqu'à plus soif, de rencontrer des gens du lycée qu'on avait pas vu depuis trop longtemps. Faudrait que j'y aille plus souvent. Mais ça devient vite compliqué, puisqu'il y a pas grand chose d'épatant dans mon coin, puisque je peux pas trop me bouger sur Paname et puisque ma carte bleue est en phase terminale. Je kifferais bien aller au Main Square Festival à Arras pour voir Pearl Jam, Ben Harper, M, Phoenix, Julian Casablancas, Wolfmother...


My heart aches

Aujourd'hui, je suis retournée voir Dr Toc-Toc-Toc, parce que j'ai des migraines pas cool. L'autre fois, il m'a dit que c'était des névralgies, mais le traitement était pas super efficace. J'avais encore mes maux de têtes accompagnées de brûlures d'estomac extrêêêmement douloureuses. J'avais l'impression de prendre des pastilles de Javel à la place de mes petits comprimés roses en forme de coeur. En plus, j'ai fait un malaise à la musculation ; je voulais faire genre ça allait, pour pas que Matthieu (mon M. Muscu qui met des t-shirts de Woodstock ♥) me prenne pour une chiffe molle, mais je suis allée cracher du sang aux toilettes en fait.
Donc ce matin, j'y retourne, encore une fois. Et là mon médecin a juste commencé à s'inquiéter. Il a dit que c'était pas normal que j'ai aussi mal, surtout que je n'ai pas de contractures musculaires dans le cou, ce sont ses mots. Alors il m'a sorti le combo d'enfer minerve + radio + kiné. Je croise les doigts pour que la nouvelle molécule prescrite fonctionne, pour que je n'ai pas de tumeur (je regarde trop "Le Magazine de la Santé" moi), pour que je ne sois pas une folle dépressive (c'est ma chouquette qui a dit que je faisais sûrement une dépression) ...


Et sinon, j'ai essayé un rouge à lèvre rose Katy Perry, je pense investir.

Flower Power

J’aime les fleurs. Mais pas dans le sens où j’aime en acheter où les porter imprimées sur mes vêtements. J’aime les manger. J’ai toujours été fan du diabolo violette et des bonbons à la violette. Mais depuis que j’ai mangé des macarons aux pétales de rose, d’autres à la violette et que j’en ai même confectionné à la fleur d’oranger, j’adore manger des fleurs. Le must reste tout de même la confiture de pétales de roses sur du pain brioché. Voilà c’est dit…

Et je suis encore en train de foirer mes partiels. Comme d’habitude. Ca en devient désespérant. Je sais, ce sont ceux qui pleurent le plus qui sont les seuls responsables de leur propre malheur, mais bon. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie ? Je me demande vraiment bien ce que je vais pouvoir devenir. Est-ce que je vais avoir le travail idéal, un mari, des enfants ? J’ai aucun talent dans la vie, genre je sais pas faire de la guitare, je sais même pas danser. Ah si je sais ! Je suis bilingue. Et prétentieuse aussi. J’ai failli faire la Danse de la Victoire quand j’ai vu que je devais traduire un extrait du Seigneur des Anneaux pour mon partiel d’anglais. Mais puisque je ne sais pas analyser la fonction d’un verbe modal, je suis mal partie, mais qu’est-ce que j’en ai à cirer de ce modal. Je suis la fierté de ma prof de latin parce que je sais traduire du Pline l’Ancien comme si je lisais Oui Oui va à l’école. Ok c’est la classe. Mais à quoi ça peut bien me servir de savoir décliner les imparisyllabiques de la 3e déclinaison au neutre ? J’avais déjà remarqué que je ne savais rien de pratique. Je suis passée maître dans l’art de savoir des trucs inutiles. Je sais que 10% de la population islandaise ne croit pas aux trolls, lutins, fées et autres farfadets. Je connais le code de carte bleue de L. . Je sais que V. aime travailler avec un certain Luc. Je connais les noms de quasiment tous les fruits rouges en norvégien. Je sais dire pollution de l’environnement en allemand. Umweltverschmutzung. Oh et je sais cuisiner aussi. J’ai failli oublier. C’est parce que j’aime pas en fait. Mais ce que je fais est une tuerie. Personne ne peut résister à ma crème dessert à la fraise Tagada, à mon poulet au curry et au yaourt à la grecque en mini-cocottes, à ma tarte chocolat-Nutella ou à mes cookies et à mes muffins. Je suis la femme parfaite. Ou pas…


Et sinon, j’aime mes cheveux, je les trouve très beaux.

The Hours

J'aimerais épouser un vieux multi-milliardaire. J'aurais tout un tas de pognon et des escarpins Louboutin et des robes en pas prêt-à-porter. J'aurais pas besoin de travailler. J'aurais des pendants d'oreilles en diamants. J'aurais pas besoin de continuer les études. J'aurais un manoir en pleine campagne anglaise. Je n'aurais pas besoin de me torturer les neurones à chaque fois que je veux voyager car j'aurais mon jet privé perso. J'aurais un anniversaire grandiose à la Super Sweet Sixteen de MTV avec les Rolling Stones en guest star. C'est beau de rêver...
J'aimerais avoir un amoureux. Surtout depuis le printemps a pointé le bout de son nez. J'aimerais qu'on se fasse des câlins dans l'herbe. J'aimerais arrêter de voir défiler ma vie sous mes propres yeux. J'aimerais ne pas avoir des problèmes dans ma tête. J'aimerais arrêter d'être envieuse. J'aimerais avoir des super amis. J'aimerais être belle et grande et mince. J'aimerais ne pas avoir de regrets. J'aimerais bien être heureuse.


Et sinon, Virginia Woolf a dit un jour : « Chacun de nous a son passé renfermé en lui comme les pages d’un vieux livre qu’il connaît par cœur, mais dont ses amis pourront seulement lire le titre. »

Remember Me

Ca craint à mort. Je suis allée voir un film avec Rob Pattinson. Et consciemment en plus.
Je crois qu’il est grand temps que je révèle au monde entier que j’ai un faible pour la saga Twilight. J’assume pas jusqu’au bout. Mais bon, j’ai lu les bouquins et vu les films, alors cela fait de moi une coupable. J’aggrave mon cas en affirmant que je trouve le jeune acteur susnommé craquant. Mettez-moi aux fers. Plus sérieusement, pour en revenir au film, c’est pas non plus le film de l’année. C’est super larmoyant. On sent bien que le scénariste veut faire pleurer dans les chaumières. Déjà y’a un certain nombre d’intrigues. Toutes plus déprimantes les unes que les autres. Son frère a lui s’est suicidé, sa mère à elle a été assassinée sous ses yeux, il essaie tant bien que mal de soutenir sa petite sœur victimisée, elle a des relations très tendues avec son père, il se rebelle contre sa famille et la société. C’est rigolo ! Et c’est hyper prévisible. Chaque fait et geste et chaque réplique sont connus d’avance. Sauf la fin. Que je ne vous raconterais pas pour ne pas spoiler vos esprits innocents. Niaise comme je suis, je ne m’y attendais pas, et j’ai été agréablement surprise. Et les acteurs jouent pas trop mal. Surtout celui qui joue dans des films pour ado pré-pubères qui a habituellement un charisme de tomate farcie. Il était assez stupéfiant. Mince ! je me sens coupable d’avoir payé une place de ciné pour aller voir ça. Comme si j’avais fait bouillir des chatons vivants…

Gandhi said that whatever you do in life will be insignificant. But it's very important that you do it. I tend to agree with the first part.

On the road again

J’aime voyager en total freestyle avec L. . Lundi soir, en revenant du perceur, on a décidé d’aller au Havre le lendemain pour faire des retouches sur nos tatouages. Nous avons eu le courage de supporter deux heures et demie de bus avec Marsu, la Bête, l’Homme qui Pue et toute une tripotée de poulettes. Nous avons pris le bus et ils sont bien cool les sièges de Bus Océane. Nous sommes allées dans un bar bizarre aussi. Déjà on s’est fait engueulées par la patronne parce qu’on a pris un Coca pour deux. On a au le droit à la blague la plus beauf de tous les temps. Et on a rencontré Gérard, 60 ans, qui peut rien faire avec nous à part nous donner son sourire. Je me rends compte aussi que j’ai beaucoup trop fumé ce jour-là (pas mal pour quelqu’un qui avait décidé d’arrêter). Et après direction le tatoueur. Pendant que L. se fait retoucher sa note de musique dans la nuque, je me balance seule sur mon siège sur de la musique hippie de la musique des années 60, comme si j’étais dans le cosmos again. Le tatoueur nous dit d’aller fumer une clope en attendant qu’il prépare le plan. Sauf qu’entre-temps débarque Tata Elodie et toute une meute de marmots qui chouinent ainsi qu’une bande de gamins havrais qui accompagnent une poulette fan de manga pour son premier tatouage. Mon petit côté agoraphobe a flippé sa mère et s’est dit qu’il ne reverrait jamais la lumière du soleil car on était une petit quinzaine dans le cabinet tout de même. Je suis finalement passée, ma cicatrice artistique est définitivement imprimée pour l’éternité, oui oui tout ça. Et maintenant j’ai plus envie que jamais de me refaire tatouer. Mais sûrement pas de retourner au Havre. Si c’est pour se faire harceler par Seli et MHT, deux jeunes sans-papiers qui voulaient notre numéro et nous épouser, et qui nous ont poursuivis dans la gare. On a préféré rentrer en train, c’était moins long, malgré le fait qu’on passe par Bolbec et Foucart-Alvimare, et beaucoup plus rigolo, parce que L. a peur des trains qui font pouet pouet. Ah ! j’aime les vacances…

***

Hier je suis finalement retournée au Havre avec L. . Forcément la SNCF était toujours en grève et même la TCAR s’y était mise. C’était un peu le suspense donc. Finalement on est bel et bien arrivées là-bas sans encombre et on s’est posées au jardin de l’hôtel de ville. On a pris des photos de fontaines et de fleurs, on a discuté sur un banc tout dégueulasse et on s’est même un fait un nouvel ami, Canard (en fait c’est même pas un canard, mais puisque on ne savait pas ce que c’était comme gros oiseau, on a décidé que ce serait un canard). Et après re-direction le tatoueur. Pendant qu’on attendait notre tour, on s’est bien marrées avec L., pendant une heure tout de même. Et après j’avais envie d’être extrêmement chiante, alors je me suis montrée très exigeante pour mon nouveau tatouage ; ah oui au fait, j’avais oublié, je vous l’avais pas dit pour mon nouveau tatouage ! Je suis allée faire pipi dans des toilettes où la lunette est rose et où il y a un cactus sur le lavabo. En plus, Jérôme était pas trop en forme à cause de son angine, mais c’était le roi de la blague. Quelques heures plus tard, j’ai failli louper mon train, en regardant L. se faire tatouer un proverbe de moine tibétain. Heureusement que le papa de ma copine était là pour m’amener en voiture à la gare et on a même couru comme des beaux gosses sur les passages piétons. Merci Pilippe ! Et pour continuer dans ma guigne légendaire, y’avait plus de métro quand je suis rentrée, alors j’ai marché beaucoup pour retourner dans ma maison. Rien que d’y repenser à cette journée je suis fatiguée…



Et sinon, Friedrich Nietzsche a dit un jour : « Heureux les oublieux, car ils viendront même à bout de leur bêtise. »

Alice In Wonderland

Alors je suis allée voir le nouveau Burton avec mes yeux de petite fille - d'où ma critique pas super constructive. Et c'est pas super Burton en fait. Et encore je l'ai vu sans 3D et en VO. C'est joli, y'a plein de couleurs, mais ça me fait un peu peur. Surtout le Jabberwocky.
Bon bah Johnny Depp dépouille tout hein. Have you any idea why a raven is like a writing desk ? Il est hilarant, il n'est jamais ridicule, même s'il en fait des caisses. Helena Bonham Carter est terrifiante en Reine Rouge criarde (dans tous les sens du terme) avec une grosse tête en forme de coeur. Off with their heads ! Anne Hathaway est resplendissante en Reine Blanche complètement hallucinée (très princesse Disney). Du coup, la jolie actrice qui joue Alice est bien fadouille, elle fait très innocente et pas très habitée par le personnage (la présence des autres formidables acteurs la surpassent sûrement trop).

Je trouvais que ça manquait un peu de poésie. Et qu'il y avait un peu trop de braillements et autres rires hystériques. J'adooore les costumes et les maquillages. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. J'ai apprécié les multiples clins d'oeil fait aux bouquins ; oui, à la base c'est une adaptation trèèès libre. J'aime les hippocampapillons. Et faut définitivement mieux être ami avec un Bandersnatch qu'avec une hyène. J'aime aussi le Cheshire Cat ainsi que McTwisp et Absolem. J'ai beaucoup aimé au final mais je suis légèrement déçue que ce soit si commercial. Je ne regrette absolument pas d'avoir payé ma place pour voir cette merveille, même si pour moi ce n'est pas du Burton, je le re-visionnerais avec plaisir.

One : there are drinks that make you shrink. Two : there are foods that make you grow. Three : animals can talk. Four : cats can disappear. Five : there is a place called Underland.

Donne moi un mouchoir môman !

Je suis partie une semaine dans la campagne profonde charentaise. Et j'ai survécu. Difficilement.

Mon cousin et sa famille m'ont invitée pour fêter ses 20 ans. Alors j'ai traversé toute la France (nan je déconne) avec une incroyable envie de pisser pour revoir mes cousins fans de Johnny. Cinq heures de route où j'étais bombardée de sms de la part de mes gentils amis qui me défendaient contre l'injustice. Et durant les trois derniers quarts d'heure, je me suis fait un petit karaoké Nostalgie, aux risques et périls des esgourdes des autres passagers (toi aussi essaye de reconnaître ce que je hurle en voiture : tulululuu tulututuu tulululuu tululutututuu tululututuutuuu). Puis me voilà arrivée à Villejoubert, 331 habitants, pas de boulangerie. Tatie avait l'air très contente de me revoir. Et je me suis faite agresser par une serpillère en chaleur.
On est allés dans un gîte en Dordogne où les murs vont même pas jusqu'au plafond et où j'ai dormi sur une barre de fer. J'ai regardé un film avec mon cousin, un film où les héros sont des hamsters-espions ; étrange. J'ai beaucoup trop fumé et sous la pluie et dans le vent polaire en plus. J'ai hydraté mon foie au cognac-Schweppes Agrum'. Mais c'était sympa quand même hein (je remercie au passage mon parrain pour le maxi plateau de 14 fromages qui puent mais c'était une tuerie). Mon autre Tatie est un maître Jedi qui fait de la magie avec ses mains dans mon dos ! Mais je sais pas encore si j'oserais revenir ; si c'est pour me faire traiter de "connasse" et de "grosse lourde", c'est pas la peine...
Roh allez, je te taquine juste Tatie, ou Mamie au choix ! Je suis aussi allée voir L'Arnacoeur au CGR d'Angoulême et je vais vous donner trois bonnes raisons d'aller le voir : François Damiens, George Michael et Romain Duris. Et je suis plus que jamais fan de mon père. Au McDo, quand on lui demande s'il désire frites et Coca dans son menu Best Of, il répond "non merci pas de café". Je l'aime mon papounet...


Et sinon, Isaac Asimov a dit un jour : « La violence est le dernier refuge de l'incompétence. ».

My Fake Boyfriends & I

J'ai été taguée par Rosamae, je dois dresser mon top 5 de personnages de séries que s'ils existaient bah je sortirais probablement avec eux (tiens ça me fait penser qu'il faut vraiment que j'assiste à mes cours de Syntaxe), d'ailleurs je tague les deux Lucie (C'est moi le blog et Magic Medecine) et ma craquinette que j'aime fort aussi...

N°5 : Damon Salvatore


Parce qu'il est juste craquant
Parce qu'il aime Katherine beaucoup beaucoup
Parce qu'au pire y'a son frère
Parce qu'il porte très bien la veste en cuir
Parce qu'il est bien canon... (ouais je sais, j'ai pas trop d'inspiration, et je regarde des séries pourries aussi)

N°4 : Alex Karev


Parce qu'il porte très bien l'uniforme médical
Parce qu'il s'est battu pour Lizzie
Parce que j'ai un faible pour les monsieurs torturés de la vie
Parce qu'il a épousé Lizzie sur un coup de tête
Parce que j'aime son côté "je suis méchant" avec sa barbe de trois jours et ses sourcils froncés

N°3 : Mark Sloan


Parce qu'il porte très bien l'uniforme médical (maline la meuf, elle reprend deux fois les mêmes arguments !)
Parce qu'il a changé pour Lexie
Parce que j'ai un faible pour les connards
Parce qu'il est gentil en fait
Parce que j'aime son surnom Dr Glamour

N°2 : James 'Sawyer' Ford


Parce qu'il est méchant (j'ai toujours préféré les enfoirés affectifs)
Parce que j'aime son histoire d'amour/haine avec Kate
Parce que j'étais triste quand Juliet est morte (han le vilain spoiler)
Parce que j'aime pas Jack
Parce qu'il ressemble à mon ex (juste lol ^^)

N°1 : Dr Ross Geller


Parce qu'il est paléontologue, et quand on est fan de Dinosaurus, forcément ça change tout
Parce que je suis une Rachel en puissance
Parce que Ben est trop choupi
Parce qu'il habite dans l'appart du gros tout nu
Parce qu'il a divorcé 3 fois à 30 ans et je trouve ça impressionnant



Et sinon, mon décodeur numérique TV ne fonctionne plus, j'ai plus la télé et les mille chaines, alors j'écoute en boucle la web-radio "Classic Rock" de Deezer.

Let's not spill the truth...

Samedi dernier, je me suis fait percer la langue, à cause de L. (que je remercie). Je l'ai accompagnée pour son piercing du tragus et j'ai craqué pour le perceur. Mais il est homo. Alors j'ai pris mon courage à deux mains ainsi que ma carte bleue, je n'ai pas oublié la promesse de L. de me faire un cadeau, et j'ai pris le bus jusqu'au Boulevard des Belges. J'ai eu le temps de stresser et d'essayer tant bien que mal de garder mon Subway au poulet teriyaki au fond de mon estomac. Je suis rentrée, j'ai hésité, je me suis décidée. Parce que le perceur se serait moqué de moi si je m'étais dégonflée. En plus, il voulait échanger mes seins (d'enfer) contre sa toutoune ; c'est lui qui l'a dit. Il m'a ensuite expliqué tous les trucs chiants et dégueulasses : je ne pourrais pas parler ni avaler ma salive ni même manger correctement, ma langue va enfler à mort et changer de couleur, j'aurais des litres de bains de bouche à avaler et une haleine de renard crevé, je ne pourrrais même pas consommer d'alcools ni de drogues. Après je suis passée aux choses sérieuses. Me voilà dans la cabine de piercing (enfin je sais pas trop comment ça ça s'appelle). Je fais un petit bain de bouche, j'essaye de me détendre, pendant que le perceur (et même pas le craquant en plus) se prépare. Il met ses gants chirurgicaux, sort sa "pince à écrevisses", me dit d'inspirer un grand coup et BIM j'ai une aiguille d'un mètre de long qui me traverse la langue (cette phrase m'a valu mon brevet officiel de marseillaise). Et pendant qu'il insère le bijou et que j'ai mal, l'autre perceuse entre pour demander des cure-dents ; elle avait de la chance que je ne puisse pas parler sinon elle aurait eu le droit à un basique "Casse toi connasse !". Et en ressortant, j'ai fait flipper la nana qui se faisait percer la langue après moi, en lui disant que c'était vraiment douloureux.

Me voilà avec deux minis Dragibus noirs sur et sous la langue. Et c'est bien galère. Et j'ai un peu la pression de l'annoncer à mes parents. Je sais pas trop si je vais survivre au régime bains de bouche+Dunhill+compotes mais je crois et j'espère surtout mincir un grand coup. Sauf que j'ai récemment décidé que cette torture deviendra une aventure spirituelle. Bouddha a bien survécu en ne mangeant qu'un grain de riz par jour. Je ne vois pas pourquoi je n'y arriverais pas. Je débute alors une véritable quête spirituelle afin d'être une meilleure personne. Je veux être en communion avec moi-même, être souriante, être mince. Comme ça je n'aurais plus à supporter les vannes de A. qui me traite de boudin. Je souhaite véritablement profiter de la vie, ignorer les cons arrogants, être heureuse.
Et on m'a dit que ça faisait salope. Mais que ça me va bien. Génial.
Merci L. !



Et sinon, je suis pas amoureuse, en fait. J'ai oublié que je tombe amoureuse uniquement quand je ressens des papillons dans le ventre. Et là pas de papillons !!!

A Single Man

George est désespéré. Jim est mort. Charley est (amoureusement et désespérément) alcoolique. Carlos est dragueur. Kenny est amoureux.

Tom Ford frappe fort pour un premier film. On se sent seul avec George, on se sent perdue avec Charley, on se sent seul avec Kenny. Le tic-tac de la pendule de la mort rythme les dernières heures d'un prof de fac qui ne se remet pas de la mort de son amant et qui pense sérieusement au suicide. Les personnages sont toujours classes, sobres, habillés pas Tom Ford himself. Ce film a probablement la plus belle photographie que je n'ai jamais vu. La vie de George est tristement terne. Sauf quand il est heureux ou qu'il reprend espoir. Comme quand il complimente la secrétaire de son université et qu'elle sourit, quand il caresse une fleur du jardin de Charley, quand il rencontre Kenny dans un bar. On sait aussitôt qu'on est dans les sixties grâce au grain et à la colorisation. Chaque plan est travaillé, ce film est très esthétique et agréable à l'oeil, aux risques de perdre un peu de naturel et de ralentir parfois le rythme.

A few times in my life I've had moments of absolute clarity, when for a few brief seconds the silence drowns out the noise and I can feel rather than think, and things seem so sharp and the world seems so fresh. I can never make these moments last. I cling to them, but like everything, they fade. I have lived my life on these moments. They pull me back to the present, and I realize that everything is exactly the way it was meant to be.

I wanna really really really wanna zigazig ah

Ca y est. Je deviens une femme. Une vraie.



Mes hormones me titillent. Je rêve que je suis en cours de latin dans un blockaus et je participe au cours tout en prenant un bain au beau milieu de la classe. Je suis frustrée sexuellement. Mon corps me dit de me faire belle. Alors je met une robe à fleurs, des collants et des chaussures de fille, et ce au péril de ma santé.

Et en tant qu'acheteuse compulsive et dépressive (voui voui), New Look est devenu le paradis, surtout depuis que j'ai la carte -10%.

Je craque pour une robe à fleurs qui a une doublure en satin très agréable sur ma peau qui sent bon le Givenchy, pour des collants opaques gris qui me font des jambes de top model, pour des bracelets qui brillent, pour un trench über vintage, pour une tunique hippie, pour une robe top fifties et pour un boxer violet avec des petits noeuds.

Non bah non c'est pas moi la jolie fille qui pose...

Et sinon, hormis mon incroyable collection de robes que je ne mettrais jamais, je deviens une femme qui prend son avenir en main en allant en cours contre vents et marées...