WTF ?!

Littérature française du XIXe siècle : 11/20 - Admise
Littérature française du XVIIIe siècle : 11,25/20 - Admise
Syntaxe du français : 4,8/20 - Ajournée
Anglais : 16,25/20 - Admise
Latin : 11,5/20 - Admise

Résultat d'admission : Défaillance


Et sinon, aujourd'hui j'ai fait les soldes toute seule, comme une conne.

Sex And The City

Non non non ne partez pas ! Ce n'est pas pas un énième article qui fera semblant d'être écrit par un journaliste critique de cinéma talentueux et drôle. Et il ne parlera pas de masturbation non plus.

Ok j'adore cette série. Mais je n'ai toujours pas vu les films et je le vis bien. J'ai la furieuse impression de ressembler à Carrie Bradshaw. Un jour, quelqu'un m'a dit que j'étais comme les quatre héroïnes, féministes et haineuses envers les hommes. Sauf que c'est faux. Comment peut-on détester tous les membres du sexe masculin alors qu'on recherche l'âme soeur ? Et je ne pense sincèrement pas que baiser comme un mec soit l'essence même du féminisme. Je suis comme Carrie dans sa quête désespérée d'amitié entre son ex et elle. Je ne suis pas une fille simple à la coup de cheveux parfaite. Je suis quelqu'un de compliqué qui ne s'apprivoise pas et qui a besoin de liberté.
Je me demande encore ce que je serais devenue si je n'avais pas rencontré mon M. Big. Je ne serais probablement pas devenue une connasse qui s'autorise parfois à pleurnicher devant des comédies romantiques. Je ne serais probablement pas devenue une presque fan de Metallica. Peut-être même que je n'aurais jamais pensé à assumer ma féminité (enfin j'essaye tout du moins). Je ne porte toujours pas mes nombreuses jolies robes, ni mes belles chaussures à hauts talons, je déteste toujours autant aller chez le coiffeur. Mais je rends plus souvent visite à mon esthéticienne, pour des soins du visage et désormais des manucures, ce qui a été une des exprériences les plus étranges que je n'aie jamais vécues. Le temps passe, je grandis, j'évolue. I'm someone who is looking for love. Real love. Ridiculous, inconvenient,consuming, can't-live-without-each-other love.

Mens sana in corpore sano

J'ai décidé d'arrêter de fumer. Et de boire. Et la drogue aussi (enfin c'est pas comme si...enfin bref).

Par conséquent, je suis sur les nerfs, forcément. J'ai l'impression que du coca coule dans mes veines. Je suis devenue une râleuse force 32. Les gens qui me connaissent imaginent déjà l'armageddon. Surtout que j'ai mes règles. J'ai eu envie de hurler quand j'ai vu que mon trench coat avait été modifié par ma génitrice. J'ai hurlé quand je suis tombée en panne de dissolvant et de brosse à dents et de dentifrice. N'importe qui paniquerait dans cette situation d'impossibilité d'hygiène bucco-dentaire. Et moi je ne peux déjà pas me passer de mes cinq brossages de dents quotidiens... Je pensais que je pleurerais. Un jour de pénurie de clopes, j'ai failli éclater en sanglots dans le bus en écoutant une chanson même pas triste, j'en ai alors tiré la conclusion que je passerais deux semaines à pleurer comme une fan de Mylène Farmer. Loin de là...
J'ai faim. Enormément faim. Je suis encore plus affamée que quand je me suis fait percer la langue. Les cigarettes et les muffins ont commencé à hanter mes rêves. Puis c'est vite devenu Hansel et Gretel sous LSD. Ou bien la chocolaterie de Willy Wonka. Sans les Oompas Loompas. Dans mon délire d'insomniaque éveillée, il pleut des Dragibus, je nage dans du caramel et j'habite dans une maison en pain d'épices. Je tuerais pour un Apple Cobbler du Hard Rock Café. Mais comme je suis une fille bien, je réprime mes envies boulimiques passagères et ainsi, je ne serais pas grosse et moche.
Quand à la boisson, je m'accorde un court délai, jusqu'à la fête des 20 ans de L. . J'ai besoin d'oublier dans les mojitos à quel point je suis seule et fabuleuse. L. m'offrira sûrement un cadeau si je réussis vraiment à me débarasser de la nicotine...


Et sinon, c'est quand qu'il revient le soleil, que j'utilise ma crème solaire avant la date de péremption ?!

Prince Of Persia

L’été arrive et il est temps d’aller voir des blockbusters au cinéma. Et si vous êtes de petite taille tout comme moi, n’hésitez pas à demander le tarif -16 ans pour votre place, vous aurez beaucoup moins de regrets. Mais avec le recul, je ne regrette vraiment pas, loin de là.

Bah ouais, le premier plan qu’on a de Jake Gyllenhaal, il est torse nu. Mes œstrogènes étaient très sensibles au corps musclé de ce charmant jeune homme. En plus il a les cheveux longs. Tout de suite, le film retient mon attention, malgré sa pilosité poitrinaire. Mais je trouve qu’il n’y avait pas assez de personnages féminins. Et la princesse est devenue mon idéal féminin à atteindre. J’aimerais tellement ressembler à une James Bond Girl ! Et devinez quoi ? Le gros méchant du film est albinos. C’est bien connu, l’albinos est un être perfide et cruel, oui oui. Le scénariste a rempli son contrat en mettant en scène le quota légal de blacks et de personnages comiques mais très lourds. D’ailleurs celui-ci ne s’est pas creusé la tête. Le héros courrait un peu trop tout le temps sur les toits. Du coup, je m’attendais à tout moment à voir un tapis volant, un perroquet qui parle ou un génie bleu qui chante des chansons. Bienvenue dans le cinéma du troisième millénaire ! Ici, plus besoin d’histoire, une simple trame de jeu video suffit. Pendant certaines séquences d’action, je me croyais même devant ma PS, la porte de sortie et les moyens d’y parvenir étaient explicitement montrés et expliqués. Toutefois, il y avait un peu trop de clichés à mon goût : musique orientale + police "papyrus" pour le générique + répliques Disney pendant les scènes de bagarre, non merci. C’était un mix sympa entre 300 et Indiana Jones et Retour vers le Futur ; y’a pas mal de voyages dans le passé, j’ai encore rien compris (c’est bizarre, j’y arrive jamais dès qu’on se balade dans le temps). J’ai franchement bien aimé et j’irais voir les suites avec enthousiasme.

« Une femme sans parfum est une femme sans avenir. » Coco Chanel

On m'a dit que c'était un bon restaurant, mais je n'y ai jamais bien mangé.
Dans le poème en prose « Chacun sa chimère », le poète se dit accablé par « l’irrésistible Indifférence » ; dans quelle mesure cette formule vous semble-t-elle caractériser la figure du poète dans Les Fleurs du Mal et Le Spleen de Paris ?
Dans Un Mot sur La Mère Coupable, Caron-Beaumarchais écrit, à propos de sa pièce : « Touchés, intéressées, instruits, nous ne voulons plus que le drame soit un genre décoloré né de l’impuissance de produire une tragédie ou une comédie. L’art aura pris un noble essor ; il aura fait encore un pas. » Dans quelle mesure ce propos rejoint-il votre lecture du Mariage de Figaro et de La Mère Coupable ?
Pourquoi Chérubin, « un enfant de treize ans », peut-il être « un sujet de scandale » selon les mots de Beaumarchais lui-même dans sa préface du Mariage de Figaro ; « Est-ce la personne du page ou la conscience du seigneur qui fait le tourment de ce dernier ? ».
Je le savais bien, qu’il serait en retard.
Pater amat liberos suos, sed eorum uitia reprehendit.
Expliquez la légende de la fondation de Rome.


Et sinon, je suis super addict à Sephora, je sais prendre soin de mes ongles désormais.