"You'll find the shame is like the pain : you only feel it once."

Juste parce que Les Liaisons Dangereuses est mon nouveau livre préféré, je poste ici la meilleure lettre (à mon avis) du recueil et un extrait de la lettre précédente, pour en apprécier le double sens. Enjoy.

"Cette complaisance de ma part est le prix de celle qu’elle vient d’avoir, de me servir de pupitre pour écrire à ma belle dévote, à qui j’ai trouvé plaisant d’envoyer une lettre écrite du lit et presque dans les bras d’une fille, interrompue même pour une infidélité complète, et dans laquelle je lui rendis un compte exact de ma situation et de ma conduite. Émilie, qui a lu l’épître, en a ri comme une folle, et j’espère que vous en rirez aussi."


Lettre XLVIII

Du Vicomte de Valmont à la Présidente de Tourvel

C’est après une nuit orageuse, et pendant laquelle je n’ai pas fermé l’œil ; c’est après avoir été sans cesse ou dans l’agitation d’une ardeur dévorante, ou dans l’entier anéantissement de toutes les facultés de mon âme, que je viens chercher auprès de vous, Madame, un calme dont j’ai besoin, et dont pourtant je n’espère pas pouvoir jouir encore. En effet, la situation où je suis en vous écrivant me fait connaître, plus que jamais, la puissance irrésistible de l’amour ; j’ai peine à conserver assez d’empire sur moi pour mettre quelque ordre dans mes idées ; et déjà je prévois que je ne finirai pas cette Lettre, sans être obligé de l’interrompre. Quoi ! ne puis-je donc espérer que vous partagerez quelque jour le trouble que j’éprouve en ce moment ? J’ose croire cependant que, si vous le connaissiez bien, vous n’y seriez pas entièrement insensible. Croyez-moi, Madame, la froide tranquillité, le sommeil de l’âme, image de la mort, ne mènent point au bonheur ; les passions actives peuvent seules y conduire ; et malgré les tourments que vous me faites éprouver, je crois pouvoir assurer sans crainte, que, dans ce moment même, je suis plus heureux que vous. En vain m’accablez-vous de vos rigueurs désolantes ; elles ne m’empêchent point de m’abandonner entièrement à l’amour, et d’oublier, dans le délire qu’il me cause, le désespoir auquel vous me livrez. C’est ainsi que je veux me venger de l’exil auquel vous me condamnez. Jamais je n’eus tant de plaisir en vous écrivant ; jamais je ne ressentis, dans cette occupation, une émotion si douce, et cependant si vive. Tout semble augmenter mes transports : l’air que je respire est brûlant de volupté ; la table même sur laquelle je vous écris, consacrée pour la première fois à cet usage, devient pour moi l’autel sacré de l’amour ; combien elle va s’embellir à mes yeux ! j’aurai tracé sur elle le serment de vous aimer toujours ! Pardonnez, je vous en supplie, le délire que j’éprouve. Je devrais peut-être m’abandonner moins à des transports que vous ne partagez pas : il faut vous quitter un moment pour dissiper une ivresse qui s’augmente à chaque instant, et qui devient plus forte que moi.
Je reviens à vous, Madame, et sans doute j’y reviens toujours avec le même empressement. Cependant le sentiment du bonheur a fui loin de moi ; il a fait place à celui des privations cruelles. A quoi me sert-il de vous parler de mes sentiments, si je cherche en vain les moyens de vous en convaincre ? Après tant d’efforts réitérés, la confiance et la force m’abandonnent à la fois. Si je me retrace encore les plaisirs de l’amour, c’est pour sentir plus vivement le regret d’en être privé. Je ne me vois de ressource que dans votre indulgence, et je sens trop, dans ce moment, combien j’en ai besoin pour espérer de l’obtenir. Cependant jamais mon amour ne fut plus respectueux, jamais il ne dut moins vous offenser ; il est tel, j’ose le dire, que la vertu la plus sévère ne devrait pas le craindre : mais je crains moi-même de vous entretenir plus longtemps de la peine que j’éprouve. Assuré que l’objet qui la cause ne la partage pas, il ne faut pas au moins abuser de ses bontés ; et ce serait le faire, que d’employer plus de temps à vous retracer cette douloureuse image. Je ne prends plus que celui de vous supplier de me répondre, et de ne jamais douter de la vérité de mes sentiments.

Paris, ce 30 août.


Et sinon, je suis allée au ciné aujourd’hui pour voir un film de merde et surtout M. UGC. Mais il était même pas là. Prick.

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Doudou Claude François rocks !!!

So, how about it then ?

Je n'y croyais plus pour des raisons plus qu'évidentes, mais pourtant, me revoilà amoureuse. Du mec qui vend les tickets de ciné UGC. Poor schmuck.
Je remercie le jeune couple de prépubères, dont la fille avait perdu son porte-feuille dans les méandres de son cartable, qui m'a ainsi fait passer avant eux. Et là TOUM TOUM je me retrouve face à face du mec le plus sexy du monde (ATTENTION faute grammaticale). Dans le genre mystérieux... Et là, c'est le drame, je ne sais plus comment on fait pour parler "Euh... je voudrais euh...une place pour euh... Good Morning England...". Et lui de m'informer avec le sourire le plus craquant du monde "Le film est en VO." à quoi je lui réponds "Gah..." (au lieu de l'habituel "oui je sais..."). Pendant qu'il bidouille avec ma carte bleue et les tickets et autres pubs de confiseries, il me demande de sa voix la plus délicieuse du monde "Vous seriez intéressée... (Oh mon Dieu, va-t-il m'inviter à un rencart ?!) par la Carte Fidélité UGC ???" à quoi je lui réponds "Hmph Pourquoi pas ?" (au lieu de "Je serais surtout intéressée de mettre ma langue dans la ta bouche"). Il me sort son petit discours publicitaire sur les avantages de la carte, dont aucun des mots n'est parvenu à mon cerveau, perdue que j'étais dans ses yeux de braise et dans mes pensées pornographiques puis, "Vous pouvez taper votre code" ; comment cette phrase si banale peut devenir si érotique juste parce qu'elle est sortie des lèvres les plus sensuelles du monde. Il me donne tous les papiers et mes cartes, dont la toute nouvelle UGC qui est rose (j'ai choisi cette couleur absolument ridicule pour une carte de ciné pour lui faire comprendre un message romantique caché) puis, "N'oubliez pas ce soir... (Merde j'ai qu'une capote !) d'aller sur le site pour enregister votre carte ! Au revoir ! Bonne fin de journée !" à quoi je lui réponds "beuhmercimuhaurevoirbeuh" (au lieu de l'habituel "Merci, au revoir, bonne journée !!!" ou au lieu de "Vous êtes pour ou contre la fellation ?").
Et pendant tout ce temps-là, c'est-à-dire environ 3min 24, je souriais de la façon la plus débile possible genre Pluto et Dingo réunis dans un même sourire de gogol. Et toujours en souriant comme une attardée mentale, je monte à ma salle, seule dans mon désespoir. Fuuuck.

Et sinon, Good Morning England, ça dépote !

Sense & Sensibility

Ah les joies d'être une fille ! Comme c'est jouissif de faire des "trucs de filles" genre se maquiller, se coiffer, mettre une robe, mettre des chaussures de pute, prendre des photos de suicidée avec C. ... Bon ok, y'a aussi des inconvénients, genre acheter des tampons, s'épiler et ne pas pouvoir faire pipi debout.
C'est juste génial de pouvoir jouer à la starlette avec C., de pleurer sur notre horrible sort et de regarder un period drama en se goinfrant de Mars et en ingurgitant des litres de Coca-Cola. Mais pourquoi Marianne se marie avec le vieux, POURQUOI ?! Et ça fait surtout plaisir de retrouver une vraie amie, même si elle ne m'a pas acheté de glaces Häagen-Dazs quand je me suis fait jetée et même si elle ronfle. Mamma, Papa, what a beautiful barouche ! Tout ça pour dire que j'étais vachement contente de retrouver ma C. chérie et que je veux la revoir vite et que elle va me manquer (GAH ! plus niant tu meurs) !


Et sinon, j'ai réussi à déboucher mon lavabo...

Don't Panic

Cette nuit, j'ai regardé un concert privé de Coldplay sur M6. Et je me suis demandée : comment fait Chris Martin pour ne pas se casser la gueule quand il se dandine sur le tabouret de son piano pendant qu'il joue ? Parce que c'est assez violent quand même...
Et j'adooooore quand il parle français (je sais pas si c'est parce que je trouve ça rigolo "Merci les escaliers !" ou si parce que ça m'excite l'accent british "Dix... Neuf... Ouït...") ! Et j'en reviens pas que le guitariste joue avec une Gibson. Et le bassiste est pire qu'inutile. Et je suis fan du batteur quand il joue de la timbale et de la cloche. Et l'idée des confettis pour faire comme dans le clip Lovers In Japan, top moumoute !
Par contre, ça craint grave d'avoir choisi le tableau d'Eugène Delacroix comme pochette de l'album Viva la Vida Or Death and All His Friends, parce que c'est un tableau peu connu... Nan c'est vrai quoi, La Liberté Guidant Le Peuple, c'est pas célèbre (point Histoire Contemporaine du jour : cette œuvre représente les Trois Glorieuses, un soulèvement populaire contre Charles X, qui dura trois jours, les 27, 28 et 29 juillet 1830. Charles X ayant instauré des lois liberticides, le peuple se révolta puis le renversa. Louis-Philippe le remplaça dans la Monarchie de juillet.) ... Jerks off...


Et sinon, je crois que je suis vraiment dans la merde pour mes partiels. J’ai trois dossiers de 15 pages à rendre pour le mois de juin, et j’ai pas les sujets, et je crois que c’est trop tard pour les demander. En même temps, l’Hérésie au Moyen-âge, je m’en tamponne l’oreille avec une babouche…

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Kittens are love !

Mauve Captivant

Rien de tel que de parler de son vernis à ongles pour commencer son nouveau blog. Ce vernis fait de supers ongles ultra-violets, dommage que ce soit au bout de trois couches. Dommage aussi qu'on voit le blanc du bout des ongles, le truc qu'on ronge en général.

J’aime Titanic. J’aime Aragorn. J’aime me laver les dents. J’aime les hamsters mais pas les araignées. J’aime mes seins mais pas mes pieds. J’aime le chocolat mais pas la mayonnaise. J’aime le rhum. Vous vous en foutez n’est-ce pas ? Et bah moi aussi !

Et sinon, merci à ma chouquette extra-sucrée aux pépites de chocolat pour mon header (eh ouais, je suis un no-life en puissance) et à Bouboule pour la photo !!!