A Single Man

George est désespéré. Jim est mort. Charley est (amoureusement et désespérément) alcoolique. Carlos est dragueur. Kenny est amoureux.

Tom Ford frappe fort pour un premier film. On se sent seul avec George, on se sent perdue avec Charley, on se sent seul avec Kenny. Le tic-tac de la pendule de la mort rythme les dernières heures d'un prof de fac qui ne se remet pas de la mort de son amant et qui pense sérieusement au suicide. Les personnages sont toujours classes, sobres, habillés pas Tom Ford himself. Ce film a probablement la plus belle photographie que je n'ai jamais vu. La vie de George est tristement terne. Sauf quand il est heureux ou qu'il reprend espoir. Comme quand il complimente la secrétaire de son université et qu'elle sourit, quand il caresse une fleur du jardin de Charley, quand il rencontre Kenny dans un bar. On sait aussitôt qu'on est dans les sixties grâce au grain et à la colorisation. Chaque plan est travaillé, ce film est très esthétique et agréable à l'oeil, aux risques de perdre un peu de naturel et de ralentir parfois le rythme.

A few times in my life I've had moments of absolute clarity, when for a few brief seconds the silence drowns out the noise and I can feel rather than think, and things seem so sharp and the world seems so fresh. I can never make these moments last. I cling to them, but like everything, they fade. I have lived my life on these moments. They pull me back to the present, and I realize that everything is exactly the way it was meant to be.

2 commentaires:

camille a dit…

très très bien dit!

iLLy Pop a dit…

Ouais, très bien dit ! =D