Prince Of Persia

L’été arrive et il est temps d’aller voir des blockbusters au cinéma. Et si vous êtes de petite taille tout comme moi, n’hésitez pas à demander le tarif -16 ans pour votre place, vous aurez beaucoup moins de regrets. Mais avec le recul, je ne regrette vraiment pas, loin de là.

Bah ouais, le premier plan qu’on a de Jake Gyllenhaal, il est torse nu. Mes œstrogènes étaient très sensibles au corps musclé de ce charmant jeune homme. En plus il a les cheveux longs. Tout de suite, le film retient mon attention, malgré sa pilosité poitrinaire. Mais je trouve qu’il n’y avait pas assez de personnages féminins. Et la princesse est devenue mon idéal féminin à atteindre. J’aimerais tellement ressembler à une James Bond Girl ! Et devinez quoi ? Le gros méchant du film est albinos. C’est bien connu, l’albinos est un être perfide et cruel, oui oui. Le scénariste a rempli son contrat en mettant en scène le quota légal de blacks et de personnages comiques mais très lourds. D’ailleurs celui-ci ne s’est pas creusé la tête. Le héros courrait un peu trop tout le temps sur les toits. Du coup, je m’attendais à tout moment à voir un tapis volant, un perroquet qui parle ou un génie bleu qui chante des chansons. Bienvenue dans le cinéma du troisième millénaire ! Ici, plus besoin d’histoire, une simple trame de jeu video suffit. Pendant certaines séquences d’action, je me croyais même devant ma PS, la porte de sortie et les moyens d’y parvenir étaient explicitement montrés et expliqués. Toutefois, il y avait un peu trop de clichés à mon goût : musique orientale + police "papyrus" pour le générique + répliques Disney pendant les scènes de bagarre, non merci. C’était un mix sympa entre 300 et Indiana Jones et Retour vers le Futur ; y’a pas mal de voyages dans le passé, j’ai encore rien compris (c’est bizarre, j’y arrive jamais dès qu’on se balade dans le temps). J’ai franchement bien aimé et j’irais voir les suites avec enthousiasme.

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