Black is the color of a strangled rainbow

Depuis que mes parents sont en vacances, je suis en train de vivre une vraie vie de femme adulte. Dans le genre, je fais la cuisine et le ménage, j'arrose les plantes, je fais des tournées de linge que j'étends et détends sur le fil qui est beaucoup trop haut pour mes pauvres petits bras, je vais même faire des courses à InterMarché et à la Poste. J'ai maintenant le sens des responsabilités ; ou presque. Je n'ai plus aucune pitié à hurler sur mon petit cousin hyperactif si jamais il renverse du soda sur le carrelage fraîchement nettoyé. Je suis même fière d'avoir fait disparaître toutes les bêtes mortes dans la cuisine. J'aurais même pu être fière de mes 70 macarons au chocolat et au thé si je n'avais pas été la seule à en manger (j'ai pris 2 kilos, bande de salauds !). Et je suis méga fière de ne pas avoir fini la bouteille de rhum telle une poivrotte.

C'est le moment pour moi de faire découvrir à mon lectorat un artiste qui envoie du petit bois : Elvis Perkins, c'est un vrai génie...


Et sinon, j'ai une haleine d'hôpital, à cause des bains de bouche.

Aucun commentaire: