No Future

Bon allez, c’est fini l’époque du pet flambé, j’arrête de pleurer sur mon sort. Après tout, j’en ai rien à foutre de mon destin, je suis rock’n’roll. Merde quoi ! Et même que je dis pleins de jurons. Et je reste pourtant une vraie lady. Qui fume des Dunhill. Qui est censée arrêter de fumer.

En plus j’ai eu une réponse de la mairie. J’avais postulé pour re-travailler à la médiathèque. Et je suis pas prise en fait. On m’a attribué le poste d'adjoint administratif de deuxième classe aux musées. C’est un peu naze parce que ça me sert à rien maintenant que j’ai arrêté l’Histoire. Pas grave. Mais la blague c’est qu’il y a deux musées dans ma bourgade : un musée archéologique (parce qu’à l’époque Juliobona c’était une super cité romaine de la balle) ; et un musée dans une église sur les minéraux et les fossiles. Et là c’est pas super cool. Ross Geller me poursuit partout… Au moins j’aurais des sous (cool : je travaille deux mois ; pas cool : je suis à mi-temps) pour partir en thalasso à l’île Maurice avec L. .

Faut que je vous parle de J. . J. est ma nouvelle copine de fac. C’est aussi ma collègue de shopping. Elle me fait découvrir des tas d’endroits à Rouen dont je n’avais aucune conscience. Elle me fait découvrir les joies des friperies et des magasins de babos comme elle dit. J’aime bien aller manger au restaurant japonais avec elle, parce que les chiottes sont fun, même si le plombier décide de m’appeler pendant mon pipi. Cette fille est géniale, elle dit des trucs super bizarres ("Tiens, ça sent le pâté, c’est bizarre…"), mais elle me force à acheter des tas de trucs. Du genre une robe papillon avec des ballerines parmes ainsi qu’un top à fleurs. Du coup, moi aussi je la force à s’acheter un sac en cuir, parce que c’est la personne qui essaye le plus de fringues sans jamais les acheter. C’est vrai qu’on se marre bien quand on va à Sephora pour se parfumer gratuit et se maquiller telles des putes…


Et sinon, j’ai eu 17,5 à mon partiel d’anglais, celui sur le Seigneur des Anneaux.

Negative Capability

J'ai revu mon ex au concert de vendredi. J'ose pas trop en parler pour de vrai à quelqu'un (et encore moins à l'intéressé) alors je me lance ici. J'ai pas super envie d'ennuyer mes ami(e)s sur ce sujet, je veux pas les forcer à les écouter me lamenter, alors je poste ici pour me soulager le coeur. Je m'excuse auprès de mes éventuel(les)s lecteurs(trices). Ames sensibles à la mélancolie, éloignez-vous, ça va chialer.
Je l'avais pas revu depuis plus d'un an et je peux affirmer ça fait tout bizarre de lui faire la bise comme si de rien n'était. J'ai eu une invasion de papillons dans les entrailles et ça c'est mauvais signe. On s'est à peine parler et ça m'a déçue ; j'espérais qu'on blaguerait comme à l'époque où on était encore fiancés, j'espérais qu'on serait de vrais amis. Et il m'a ignoré durant la majeure partie de la soirée et ça m'a blessée ; j'étais même jalouse quand une jeune fille s'est approchée de lui pour lui susurrer des conneries à l'oreille, alors que moi il m'évitait. Je suis en train de me demander si je suis toujours amoureuse de lui. Et ce n'est pas impossible. J'étais folle de lui pendant près de deux ans. Je crois qu'il me manque (terriblement). Après tout, c'est peut-être mieux ainsi, si je reste dans l'ignorance. J'essaierais de tourner la page, encore et toujours, pour le meilleur et pour le pire...


Et sinon, j'ai essayé un rouge à lèvres Chanel (Rouge Coco - Mademoiselle)(pour les âmes généreuses qui ont pitié des âmes faussement malheureuses), c'est de la bombe atomique.

move your ass & shake your body

Bon Dieu ce que c'est bon d'aller à un concert ! Ca faisait des siècles que j'avais pas mis les pieds dans une salle de concerts. Et ça faisait du bien de se balancer sur le groove, de boire de la bière jusqu'à plus soif, de rencontrer des gens du lycée qu'on avait pas vu depuis trop longtemps. Faudrait que j'y aille plus souvent. Mais ça devient vite compliqué, puisqu'il y a pas grand chose d'épatant dans mon coin, puisque je peux pas trop me bouger sur Paname et puisque ma carte bleue est en phase terminale. Je kifferais bien aller au Main Square Festival à Arras pour voir Pearl Jam, Ben Harper, M, Phoenix, Julian Casablancas, Wolfmother...


My heart aches

Aujourd'hui, je suis retournée voir Dr Toc-Toc-Toc, parce que j'ai des migraines pas cool. L'autre fois, il m'a dit que c'était des névralgies, mais le traitement était pas super efficace. J'avais encore mes maux de têtes accompagnées de brûlures d'estomac extrêêêmement douloureuses. J'avais l'impression de prendre des pastilles de Javel à la place de mes petits comprimés roses en forme de coeur. En plus, j'ai fait un malaise à la musculation ; je voulais faire genre ça allait, pour pas que Matthieu (mon M. Muscu qui met des t-shirts de Woodstock ♥) me prenne pour une chiffe molle, mais je suis allée cracher du sang aux toilettes en fait.
Donc ce matin, j'y retourne, encore une fois. Et là mon médecin a juste commencé à s'inquiéter. Il a dit que c'était pas normal que j'ai aussi mal, surtout que je n'ai pas de contractures musculaires dans le cou, ce sont ses mots. Alors il m'a sorti le combo d'enfer minerve + radio + kiné. Je croise les doigts pour que la nouvelle molécule prescrite fonctionne, pour que je n'ai pas de tumeur (je regarde trop "Le Magazine de la Santé" moi), pour que je ne sois pas une folle dépressive (c'est ma chouquette qui a dit que je faisais sûrement une dépression) ...


Et sinon, j'ai essayé un rouge à lèvre rose Katy Perry, je pense investir.

Flower Power

J’aime les fleurs. Mais pas dans le sens où j’aime en acheter où les porter imprimées sur mes vêtements. J’aime les manger. J’ai toujours été fan du diabolo violette et des bonbons à la violette. Mais depuis que j’ai mangé des macarons aux pétales de rose, d’autres à la violette et que j’en ai même confectionné à la fleur d’oranger, j’adore manger des fleurs. Le must reste tout de même la confiture de pétales de roses sur du pain brioché. Voilà c’est dit…

Et je suis encore en train de foirer mes partiels. Comme d’habitude. Ca en devient désespérant. Je sais, ce sont ceux qui pleurent le plus qui sont les seuls responsables de leur propre malheur, mais bon. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie ? Je me demande vraiment bien ce que je vais pouvoir devenir. Est-ce que je vais avoir le travail idéal, un mari, des enfants ? J’ai aucun talent dans la vie, genre je sais pas faire de la guitare, je sais même pas danser. Ah si je sais ! Je suis bilingue. Et prétentieuse aussi. J’ai failli faire la Danse de la Victoire quand j’ai vu que je devais traduire un extrait du Seigneur des Anneaux pour mon partiel d’anglais. Mais puisque je ne sais pas analyser la fonction d’un verbe modal, je suis mal partie, mais qu’est-ce que j’en ai à cirer de ce modal. Je suis la fierté de ma prof de latin parce que je sais traduire du Pline l’Ancien comme si je lisais Oui Oui va à l’école. Ok c’est la classe. Mais à quoi ça peut bien me servir de savoir décliner les imparisyllabiques de la 3e déclinaison au neutre ? J’avais déjà remarqué que je ne savais rien de pratique. Je suis passée maître dans l’art de savoir des trucs inutiles. Je sais que 10% de la population islandaise ne croit pas aux trolls, lutins, fées et autres farfadets. Je connais le code de carte bleue de L. . Je sais que V. aime travailler avec un certain Luc. Je connais les noms de quasiment tous les fruits rouges en norvégien. Je sais dire pollution de l’environnement en allemand. Umweltverschmutzung. Oh et je sais cuisiner aussi. J’ai failli oublier. C’est parce que j’aime pas en fait. Mais ce que je fais est une tuerie. Personne ne peut résister à ma crème dessert à la fraise Tagada, à mon poulet au curry et au yaourt à la grecque en mini-cocottes, à ma tarte chocolat-Nutella ou à mes cookies et à mes muffins. Je suis la femme parfaite. Ou pas…


Et sinon, j’aime mes cheveux, je les trouve très beaux.