J'aimerais épouser un vieux multi-milliardaire. J'aurais tout un tas de pognon et des escarpins Louboutin et des robes en pas prêt-à-porter. J'aurais pas besoin de travailler. J'aurais des pendants d'oreilles en diamants. J'aurais pas besoin de continuer les études. J'aurais un manoir en pleine campagne anglaise. Je n'aurais pas besoin de me torturer les neurones à chaque fois que je veux voyager car j'aurais mon jet privé perso. J'aurais un anniversaire grandiose à la Super Sweet Sixteen de MTV avec les Rolling Stones en guest star. C'est beau de rêver...
J'aimerais avoir un amoureux. Surtout depuis le printemps a pointé le bout de son nez. J'aimerais qu'on se fasse des câlins dans l'herbe. J'aimerais arrêter de voir défiler ma vie sous mes propres yeux. J'aimerais ne pas avoir des problèmes dans ma tête. J'aimerais arrêter d'être envieuse. J'aimerais avoir des super amis. J'aimerais être belle et grande et mince. J'aimerais ne pas avoir de regrets. J'aimerais bien être heureuse.
The Hours
Remember Me
Ca craint à mort. Je suis allée voir un film avec Rob Pattinson. Et consciemment en plus.
Je crois qu’il est grand temps que je révèle au monde entier que j’ai un faible pour la saga Twilight. J’assume pas jusqu’au bout. Mais bon, j’ai lu les bouquins et vu les films, alors cela fait de moi une coupable. J’aggrave mon cas en affirmant que je trouve le jeune acteur susnommé craquant. Mettez-moi aux fers. Plus sérieusement, pour en revenir au film, c’est pas non plus le film de l’année. C’est super larmoyant. On sent bien que le scénariste veut faire pleurer dans les chaumières. Déjà y’a un certain nombre d’intrigues. Toutes plus déprimantes les unes que les autres. Son frère a lui s’est suicidé, sa mère à elle a été assassinée sous ses yeux, il essaie tant bien que mal de soutenir sa petite sœur victimisée, elle a des relations très tendues avec son père, il se rebelle contre sa famille et la société. C’est rigolo ! Et c’est hyper prévisible. Chaque fait et geste et chaque réplique sont connus d’avance. Sauf la fin. Que je ne vous raconterais pas pour ne pas spoiler vos esprits innocents. Niaise comme je suis, je ne m’y attendais pas, et j’ai été agréablement surprise. Et les acteurs jouent pas trop mal. Surtout celui qui joue dans des films pour ado pré-pubères qui a habituellement un charisme de tomate farcie. Il était assez stupéfiant. Mince ! je me sens coupable d’avoir payé une place de ciné pour aller voir ça. Comme si j’avais fait bouillir des chatons vivants…
Gandhi said that whatever you do in life will be insignificant. But it's very important that you do it. I tend to agree with the first part.
On the road again
J’aime voyager en total freestyle avec L. . Lundi soir, en revenant du perceur, on a décidé d’aller au Havre le lendemain pour faire des retouches sur nos tatouages. Nous avons eu le courage de supporter deux heures et demie de bus avec Marsu, la Bête, l’Homme qui Pue et toute une tripotée de poulettes. Nous avons pris le bus et ils sont bien cool les sièges de Bus Océane. Nous sommes allées dans un bar bizarre aussi. Déjà on s’est fait engueulées par la patronne parce qu’on a pris un Coca pour deux. On a au le droit à la blague la plus beauf de tous les temps. Et on a rencontré Gérard, 60 ans, qui peut rien faire avec nous à part nous donner son sourire. Je me rends compte aussi que j’ai beaucoup trop fumé ce jour-là (pas mal pour quelqu’un qui avait décidé d’arrêter). Et après direction le tatoueur. Pendant que L. se fait retoucher sa note de musique dans la nuque, je me balance seule sur mon siège sur de la musique hippie de la musique des années 60, comme si j’étais dans le cosmos again. Le tatoueur nous dit d’aller fumer une clope en attendant qu’il prépare le plan. Sauf qu’entre-temps débarque Tata Elodie et toute une meute de marmots qui chouinent ainsi qu’une bande de gamins havrais qui accompagnent une poulette fan de manga pour son premier tatouage. Mon petit côté agoraphobe a flippé sa mère et s’est dit qu’il ne reverrait jamais la lumière du soleil car on était une petit quinzaine dans le cabinet tout de même. Je suis finalement passée, ma cicatrice artistique est définitivement imprimée pour l’éternité, oui oui tout ça. Et maintenant j’ai plus envie que jamais de me refaire tatouer. Mais sûrement pas de retourner au Havre. Si c’est pour se faire harceler par Seli et MHT, deux jeunes sans-papiers qui voulaient notre numéro et nous épouser, et qui nous ont poursuivis dans la gare. On a préféré rentrer en train, c’était moins long, malgré le fait qu’on passe par Bolbec et Foucart-Alvimare, et beaucoup plus rigolo, parce que L. a peur des trains qui font pouet pouet. Ah ! j’aime les vacances…
Hier je suis finalement retournée au Havre avec L. . Forcément la SNCF était toujours en grève et même la TCAR s’y était mise. C’était un peu le suspense donc. Finalement on est bel et bien arrivées là-bas sans encombre et on s’est posées au jardin de l’hôtel de ville. On a pris des photos de fontaines et de fleurs, on a discuté sur un banc tout dégueulasse et on s’est même un fait un nouvel ami, Canard (en fait c’est même pas un canard, mais puisque on ne savait pas ce que c’était comme gros oiseau, on a décidé que ce serait un canard). Et après re-direction le tatoueur. Pendant qu’on attendait notre tour, on s’est bien marrées avec L., pendant une heure tout de même. Et après j’avais envie d’être extrêmement chiante, alors je me suis montrée très exigeante pour mon nouveau tatouage ; ah oui au fait, j’avais oublié, je vous l’avais pas dit pour mon nouveau tatouage ! Je suis allée faire pipi dans des toilettes où la lunette est rose et où il y a un cactus sur le lavabo. En plus, Jérôme était pas trop en forme à cause de son angine, mais c’était le roi de la blague. Quelques heures plus tard, j’ai failli louper mon train, en regardant L. se faire tatouer un proverbe de moine tibétain. Heureusement que le papa de ma copine était là pour m’amener en voiture à la gare et on a même couru comme des beaux gosses sur les passages piétons. Merci Pilippe ! Et pour continuer dans ma guigne légendaire, y’avait plus de métro quand je suis rentrée, alors j’ai marché beaucoup pour retourner dans ma maison. Rien que d’y repenser à cette journée je suis fatiguée…
Et sinon, Friedrich Nietzsche a dit un jour : « Heureux les oublieux, car ils viendront même à bout de leur bêtise. »
Alice In Wonderland
Alors je suis allée voir le nouveau Burton avec mes yeux de petite fille - d'où ma critique pas super constructive. Et c'est pas super Burton en fait. Et encore je l'ai vu sans 3D et en VO. C'est joli, y'a plein de couleurs, mais ça me fait un peu peur. Surtout le Jabberwocky.
Bon bah Johnny Depp dépouille tout hein. Have you any idea why a raven is like a writing desk ? Il est hilarant, il n'est jamais ridicule, même s'il en fait des caisses. Helena Bonham Carter est terrifiante en Reine Rouge criarde (dans tous les sens du terme) avec une grosse tête en forme de coeur. Off with their heads ! Anne Hathaway est resplendissante en Reine Blanche complètement hallucinée (très princesse Disney). Du coup, la jolie actrice qui joue Alice est bien fadouille, elle fait très innocente et pas très habitée par le personnage (la présence des autres formidables acteurs la surpassent sûrement trop).
Je trouvais que ça manquait un peu de poésie. Et qu'il y avait un peu trop de braillements et autres rires hystériques. J'adooore les costumes et les maquillages. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. J'ai apprécié les multiples clins d'oeil fait aux bouquins ; oui, à la base c'est une adaptation trèèès libre. J'aime les hippocampapillons. Et faut définitivement mieux être ami avec un Bandersnatch qu'avec une hyène. J'aime aussi le Cheshire Cat ainsi que McTwisp et Absolem. J'ai beaucoup aimé au final mais je suis légèrement déçue que ce soit si commercial. Je ne regrette absolument pas d'avoir payé ma place pour voir cette merveille, même si pour moi ce n'est pas du Burton, je le re-visionnerais avec plaisir.
One : there are drinks that make you shrink. Two : there are foods that make you grow. Three : animals can talk. Four : cats can disappear. Five : there is a place called Underland.
Donne moi un mouchoir môman !
Je suis partie une semaine dans la campagne profonde charentaise. Et j'ai survécu. Difficilement.
Mon cousin et sa famille m'ont invitée pour fêter ses 20 ans. Alors j'ai traversé toute la France (nan je déconne) avec une incroyable envie de pisser pour revoir mes cousins fans de Johnny. Cinq heures de route où j'étais bombardée de sms de la part de mes gentils amis qui me défendaient contre l'injustice. Et durant les trois derniers quarts d'heure, je me suis fait un petit karaoké Nostalgie, aux risques et périls des esgourdes des autres passagers (toi aussi essaye de reconnaître ce que je hurle en voiture : tulululuu tulututuu tulululuu tululutututuu tululututuutuuu). Puis me voilà arrivée à Villejoubert, 331 habitants, pas de boulangerie. Tatie avait l'air très contente de me revoir. Et je me suis faite agresser par une serpillère en chaleur.
On est allés dans un gîte en Dordogne où les murs vont même pas jusqu'au plafond et où j'ai dormi sur une barre de fer. J'ai regardé un film avec mon cousin, un film où les héros sont des hamsters-espions ; étrange. J'ai beaucoup trop fumé et sous la pluie et dans le vent polaire en plus. J'ai hydraté mon foie au cognac-Schweppes Agrum'. Mais c'était sympa quand même hein (je remercie au passage mon parrain pour le maxi plateau de 14 fromages qui puent mais c'était une tuerie). Mon autre Tatie est un maître Jedi qui fait de la magie avec ses mains dans mon dos ! Mais je sais pas encore si j'oserais revenir ; si c'est pour me faire traiter de "connasse" et de "grosse lourde", c'est pas la peine...
Roh allez, je te taquine juste Tatie, ou Mamie au choix ! Je suis aussi allée voir L'Arnacoeur au CGR d'Angoulême et je vais vous donner trois bonnes raisons d'aller le voir : François Damiens, George Michael et Romain Duris. Et je suis plus que jamais fan de mon père. Au McDo, quand on lui demande s'il désire frites et Coca dans son menu Best Of, il répond "non merci pas de café". Je l'aime mon papounet...
Et sinon, Isaac Asimov a dit un jour : « La violence est le dernier refuge de l'incompétence. ».